Pierre Chaunu, Eric Mension-Rigau
Baptême de Clovis, Baptême de la France
Le baptême de Clovis, il y a 1 500 ans, est aussi celui de la France, pays que fonda le chef mérovingien. Guerrier victorieux, Clovis fut aussi un génial politique : sa conversion rallia aux Francs les Gallo-Romains. La cérémonie de Reims se mua ensuite en sacre et Clovis devint un héros mythique qui, à la différence de Charlemagne, appartient à la France seule. Pour modeler ce profil, il a fallu près d’un millénaire et la guerre de Cent Ans qui cimenta la nation.
Vous aimerez aussi
Louis XI
Lutte contre Charles le Téméraire, rattachement de plusieurs grands fiefs au royaume de France, modernisation de l'armée : le règne de Louis XI (1461-1483) est marqué par son oeuvre de centralisation. De la masse de documents inédits que Paul Murray Kendall a passé plusieurs années à étudier ressort l'image d'un homme aux capacités exceptionnelles, doué d'une personnalité extraordinairement diverse et complexe. En abandonnant la légende au profit de la vie, on retrouve l'homme et le passé redevient présent. Cette édition de poche est l'occasion de redécouvrir un classique de la biographie historique qui apporte une contribution essentielle à l'histoire du XVe siècle tout en étant un livre d'une lecture facile et passionnante.
Les fusillés de la Grande Guerre
Pourquoi certains soldats de la Grande Guerre ont-ils été jugés et exécutés par les autorités militaires ? Grâce à des sources inédites, ce livre fait la lumière sur l'un des épisodes les plus sombres du premier conflit mondial. Mais, par-delà les faits eux-mêmes, quels ont été le travail de réhabilitation et la lutte contre la justice militaire entre les deux guerres ? Comment la littérature, puis, plus récemment, le cinéma ont-ils repris cet épisode ? Comment, à partir des années 1960 et 1970, la représentation de ces fusillés s'est-elle transformée pour aboutir à la récente campagne britannique pour le pardon et au rappel de leur mémoire en France ? Agrégé d'histoire, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Nicolas Offenstadt est pensionnaire de la Fondation Thiers. Il travaille sur les discours, les rituels et les engagements pour la paix aux époques médiévale et contemporaine.
Réseaux d’ombres
Le Colonel Rémy, de son vrai nom Gilbert Renault, est l’un des résistants français les plus connus durant la Seconde Guerre mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de La Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre-Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!