Anna Sewell
Black beauty
Black Beauty est un cheval splendide. Dressé avec douceur et bonté, c’est une monture qui fait la fierté de son maître, un riche seigneur de la campagne anglaise. En compagnie du joyeux poney Merrylegs et de la jument Ginger, il vit ainsi des années de bonheur. Le destin lui fera connaître d’autres maîtres, vivre des heures plus difficiles, lui apprenant, comme il le raconte lui-même, que les hommes peuvent être parfois cruels.
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Les taxis de la marne
La première vertu de ce livre brûlant, c’est l’éloquence. Elle s’exhale d’un cœur en deuil, elle jaillit d’une âme indignée. Je dis bien d’une âme. L’homme de Dutourd a une âme. Il paraît que l’homme aurait une âme. Pas une conscience intellectuelle. Une âme. Qu’il y en aurait de grandes et de petites. On voit que Dutourd ne recule devant nulle nouveauté. N’en doutons plus : Les taxis de la Marne datent un tournant de la sensibilité française.
Bouvard et Pécuchet
Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
99 nuits
«Passez les cent prochaines nuits devant ma porte, assis sur un tabouret, et je serai à vous.» C'est ainsi, dit une légende chinoise, qu'une fameuse courtisane répondit au mandarin qui lui déclarait sa flamme. Le mandarin follement épris s'exécuta stoïquement mais, au milieu de la quatre-vingt-dix-neuvième nuit, il se leva, ramassa son tabouret, le mit sous son bras et s'en alla… A la façon d'un conte moderne, 99 nuits explore les dédales d'une histoire d'amour fracassante qui voit Judith, l'aimée, partir sans parvenir à s'éloigner de plus de quelques mètres, tandis que Corso, l'homme de sa vie, se confronte, nuit après nuit, à l'énigme irritante de la fin d'une passion absolue. Dans ce premier roman, Yves Cabana entrelace un récit amoureux entêtant avec une fresque pointilliste, acide et drôle du monde actuel.