Guy de Maupassant
Boule de suif
Pendant l'hiver, 1870-71, durant la guerre franco-prussienne, la ville de Rouen (Normandie) est envahie par les Prussiens. Pour fuir l'occupation, dix personnes prennent la diligence de Dieppe : un couple de commerçants, un couple de bourgeois, un couple de nobles, deux religieuses, un démocrate et enfin la jeune Boule de suif.
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Les Diaboliques
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire le mot de « Mon ange » sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, – si elles sont des anges, c'est comme lui, – la tête en bas, le… reste en haut ! » – Il fallut près de vingt-cinq ans à Barbey pour le voir paraître : il y travaillait déjà en 1850. À la fin de la Commune, Barbey revint en Normandie. Il y acheva le livre en 1873.
Le cri inéluctable de l’oiseau
Pierre Champion est un artiste au sens le plus humaniste du terme. Chantre de la forêt et de la nature, compagnon de tous les bestiaires et de tous les univers de nos campagnes. Cet insurgé plénipotentiaire, en perpétuelle révolte face à l’absurdité et à l’aveuglement d’un monde qu’il sait enrichir par le culte contagieux de l’amitié, écrit des textes avec la levure de sa sensibilité et de sa vision nostalgique, réaliste et poignante, des êtres et des choses. Pierre Champion sait faire vivre dans ses écrits l’attachement que chacun porte à la Nature qu’il faut protéger, une urgente nécessité planétaire et un devoir pour l’Homme d’aujourd’hui et de demain.
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
Sept dames de qualité
C’est la première fois qu’un auteur féminin tire de l’oubli combien immérité où elles étaient plongées, des femmes belges en avance sur leur temps. En 1840, une intellectuelle, Irénée Pirmez, apprend le grec et le latin pour instruire ses enfants. Elle se passionne aussi bien pour la vie des saints que pour les tables tournantes chères à Victor Hugo. Isabelle Gérard nous raconte son histoire et celles de six autres « dames de qualité » : Anna Van Doren, Cécile de Meeus, Jane de Launoy, Isabelle Blume, Andrée de Jongh et Colette d’Ursel … toutes aussi passionnantes et intéressantes les unes que les autres.