Christel Teddy Senou Chacha
Braquez la Richesse – Livre neuf
LIVRE NEUF – Dans ce livre, vous découvrirez que tout le monde peut accéder à la liberté financière, il suffit simplement de le vouloir et de savoir comment s’y prendre. Si la richesse était une ville, alors ce livre se propose d’être son guide.
Vous aimerez aussi
Le marché aux voleurs
« Pigeon, au même titre que les millions d’investisseurs que vous avez si joyeusement plumés sans retenue et en toute impunité, je revêts ici ma tenue de deuil pour vous dédier ce livre, mesdames et messieurs les vampires-fossoyeurs de la Bourse, de l’épargne et de nos économies. Voici dit, haut et fort, ce que je sais de vous. Nos petits et grands trésors, vous les avez dévorés dans une mémorable bouffe, vous les avez engloutis dans le plus vaste naufrage de tous les temps. De ce désastre, vous ne pouvez vous laver les mains. Vous l’avez organisé, vous qui vous êtes appliqués à dilapider des centaines de milliards dans des jongleries intercontinentales, mégalomanes et insensées. Elles ont abouti à la faillite financière sans frontières dont vous avez maintenant le toupet de nous faire supporter la charge. Munis d’une bonne lunette de vue, je dresse dans ce livre la liste de vos méfaits: vous les P-DG des entreprises nationales ou privées (Alcatel, France Télécom, Vivendi Universal, Kalisto, Liberty surf et autres Gemplus); vous, les présidents des plus grandes banques; vous, les analystes financiers; vous, les gendarmes d’opérette de la COB et dirigeants de la Bourse française; vous, les commissaires aux comptes qui avez baissé les yeux, couvert les pires tromperies; vous encore, les procureurs et les juges… trop souvent endormis. Voici comment, par votre faute, la Bourse est devenue… le marché aux voleurs. »
La France face à sa dette
La dette publique, c’est : 41 000 euros par ménage, soit 1 138 milliards d’euros en 2005 ; 45 milliards d’euros d’intérêts à rembourser chaque année, soit l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu ; + 235 % en quinze ans, entre 1990 et 2005. 2015, c’est l’année de la banqueroute de la France, si la tendance se prolonge. La dette publique s’impose comme LE sujet de la campagne présidentielle. Depuis dix ans la dérive des comptes publics s’est emballée, faisant de la France le pays de l’Union européenne dont le taux d’endettement a augmenté le plus vite. Cette dérive est d’autant plus préoccupante que les dépenses accumulées n’ont pas servi à renforcer notre potentiel de croissance mais ont eu pour effet de reporter nos dépenses actuelles de santé et d’indemnisation du chômage sur les générations futures.
Le guide des actions français
Le guide des actions français réunit une documentation financière complète sur les principales sociétés cotées en bourse. 200 sociétés figurent dans cet ouvrage. Elles ont été choisies en fonction de l’importance de leur estimation boursière.
Petit traité de la décroissance sereine
La décroissance n’est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d' »a-croissance », comme on parle d’athéisme. C’est d’ailleurs très précisément de l’abandon d’une foi ou d’une religion (celle de l’économie, du progrès et du développement) qu’il s’agit. S’il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d’être acceptées. Mais si nous ne changeons pas de trajectoire, la catastrophe écologique et humaine nous guette. Il est encore temps d’imaginer, sereinement, un système reposant sur une autre logique : une « société de décroissance ». » S.L. Serge Latouche est professeur émérite d’économie à l’université de Paris-Sud XI (Orsay). Cet » objecteur de croissance » poursuit l’analyse qu’il a donnée dans Survivre au développement (Mille et une nuits, 2004) puis dans Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006).