Theulet-Luzie
Brins de Laine
Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte. Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison.
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Qui a tué Daniel Pearl ?
Le 31 janvier 2002, le journaliste correspondant du Wall Street Journal en Asie, Daniel Pearl, était sauvagement décapité à Karachi au Pakistan par des fanatiques musulmans. La scène, tournée en vidéo et envoyée dans les rédactions du monde entier, avait été reçue avec effroi et avait soulevé l'indignation. Afin de rendre hommage à ce journaliste, « cet homme ordinaire et exemplaire », qui a payé de sa vie ses opinions démocratiques, mais aussi afin d’expliquer au plus grand nombre le pourquoi de la montée d’un islamisme fanatique au Pakistan, le philosophe Bernard-Henri Lévy est parti sur les traces de David Pearl pour enquêter sur cet assassinat. Ce qu’arrive à combiner BHL dans ce récit, c’est à la fois un portrait vibrant d’un journaliste qui en savait trop et, à partir des investigations de Pearl, l’analyse de la situation actuelle incroyablement dangereuse au Pakistan.
Jusqu’au bout du Sentier
Milieu des années 80 : Myriam Sitbon débarque du Maroc à Paris. Dans l'effervescence du Sentier, elle trouve des parents, des amis, l'homme de sa vie et la chaleur d'une communauté qui lui font oublier l'exil. La petite Juive de Casablanca se sent chez elle dans cette ruche extraordinaire agitée par les révolutions de la mode et se lance avec succès dans l'aventure de la confection et des magasins de cuir. Mais son itinéraire va l'entraîner un jour dans un monde de violence, d'extorsions, de chantage qu'elle ne soupçonnait pas. Prise dans la » rafle » de novembre 2000, elle se retrouve à Fleury-Mérogis. C'est dans sa cellule qu'elle a entrepris la rédaction de ce récit. Il nous initie aux trafics quotidiens, aux secrets des » petits chèques « , aux entourloupes d'un microcosme méconnu, mais aussi à ses espoirs toujours renaissants, ses défis sans cesse relevés, sa puissance de travail, sa générosité, son humour, et ses fêtes luxuriantes.
Clandestin
Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur.
Bush contre Saddam
Pendant des mois, elle s’est préparée. Guerre peu banale, voulue par la première puissance militaire et économique du monde, contre un pays arabe, grand comme la France et moitié moins peuplé, riche de son seul pétrole. Il est tentant de ne voir dans cet événement si longtemps annoncé qu’une bataille pour des richesses naturelles, qu’une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l’Irak. En réalité, la compétition oppose surtout un président américain obnubilé par son projet impérial à un tyran sanguinaire, dont le pays demeure une clé de voûte du Moyen-Orient. À Bagdad, Saddam Hussein fait se succéder depuis plus de vingt ans agressions et provocations diverses. À Washington, George W. Bush, fils de son père, veut à tout prix en découdre. Il trouve dans les dissimulations et les rodomontades de l’adversaire qu’il s’est choisi le ressort d’une vindicte personnelle, nourrie des conseils d’une camarilla pousse-au-crime, ancrant ses propres convictions dans un bellicisme forcené. Avec pour ambition de recomposer le Moyen-Orient, et d’assurer à long terme la pérennité d’Israël.