Joachim Barbier
Ce pays qui n’aime pas le foot
A la faveur des événements qui ont déclenché des polémiques nationales depuis dix ans – grève des Bleus en Afrique du Sud, banderole anti-Ch’tis des supporters du PSG, Marseillaise sifflée, main de Thierry Henry, affaire des quotas -, Ce pays qui n’aime pas le foot s’applique à déconstruire le discours désormais établi qui consiste à critiquer le football – soi-disant malade de trop d’argent -, les footballeurs – qualifiés de caïds ou de mercenaires – et les supporters – souvent dépeints comme des hordes sauvages. C’est une réponse aux commentaires de ceux qui considèrent que le football illustre toutes les dérives de notre société. Journalistes, entraîneurs, joueurs, ex-ministres des Sports, intellectuels… Le livre leur donne la parole et relève les limites de leur discours. En creux, il décrypte pourquoi le football est devenu un enjeu pour ceux qui veulent imposer leur morale et leur pensée politique, que l’on parle d’identité nationale, de minorités, de réussite sociale ou encore de banlieues. Cet ouvrage est donc à la fois une déclaration d’amour au football et aux émotions qu’il procure, au plaisir de se rendre au stade, et une contre-attaque argumentée envers tous ceux qui souhaitent faire de ce sport une activité pour jeunes gens bien élevés.
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L'âge d'or du tennis s'est soudainement effondré lors de l'US Open 1981 quand le stoïque Suédois Bjorn Borg a perdu face à son jeune rival, John McEnroe, lors de la finale à Flushing Meadows. A travers l'objectif de la phase finale de cette époque, et le jeu des autres demi-finalistes Jimmy Connors et Vitas Gerulaitis, ce livre raconte la vie et la carrière des hommes qui ont fait ces jours du Far West du tennis si mémorable : “Ice Borg”, qui nourrissait secrètement un fou intérieur ; McEnroe, le génie torturé ; Connors, le bien-aimé des cols bleus, anti-héros du jeu ; Ilie Nastase, le clown roumain ; Gerulaitis, le charmeur de New York, et Ivan Lendl, qui est devenu un signe avant-coureur du futur tennis de haute puissance. Les luttes de ces hommes étaient aussi féroces sur le terrain, qu'en dehors. L'auteur concentre également une grande partie de son travail en décrivant l'évolution du tennis mondial, et sa transition vers le jeu moderne. Les rivalités et les tensions qui ont marqué les années 70-80 du tennis sont merveilleusement décrites.
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Alors que Bernard Tapie était en prison, pour avoir truqué un match de l’Olympique de Marseille et surtout pour s’être moqué pendant des années des lois et des magistrats, son fils Laurent, réunissant quelques journalistes, leur avait raconté une histoire à dormir debout : ce n’est pas Tapie qui avait escroqué le Crédit Lyonnais, au début des années 1990, comme tout le monde le disait alors, mais le contraire. Encore une entourloupe de l’homme d’affaires déchu ? Et pourtant, Laurent Tapie avait raison. Le 7 juillet 2008, au terme d’un véritable Everest judiciaire, un tribunal arbitral a condamné sans appel le CDR à verser 285 millions d’euros – auxquels s’ajouteront les intérêts – aux liquidateurs des sociétés de Bernard Tapie, au titre du manque à gagner et du préjudice moral. Non seulement la banque, alors publique, a capté une plus value de près de 2 milliards de francs sur la vente d’Adidas qui aurait dû revenir à celui qui était alors ministre de Pierre Bérégovoy, mais elle l’a en outre mis délibérément en situation de banqueroute, l’empêchant de briguer la mairie de Marseille…
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