Laeticia Cénac, Valérie Hanotel
Celles qui n’ont jamais rien à se mettre
Un guide pratique et insolent. 100 pages de conseils, un test et un carnet d’adresses. 35 couturiers croquent l’élégance 88. Le témoignage de 15 hommes et de 15 femmes célèbres.
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L’absence
… Claude ne viendra pas. S'il venait j'entendrais son pas, son pas hésitant, il retardait son pas comme s'il réfléchissait, il semblait boiter, je reconnaîtrais son souffle, son souffle trop lent, son cœur trop lent, son cœur d'enfant blessé, blessé d'être né. Chaque geste, chaque mot le déchirait, il était trop intelligent, trop sensible, nous n'avons pas su le protéger, nous ne l'avons pas même rencontré… « Le premier vendredi de novembre, Claude Hartmann est parti pour Venise, emmenant sa mère mourante. Dix jours ils ont vécu ensemble, dix jours, une vie. Elle est morte. Il a disparu. Ainsi commença, ou finit, son absence… »
Le Boucher
Une jeune étudiante aux beaux-arts, anorexique et vierge, fantasme sur son boucher. Il lui susurre les mots interdits et elle jouit en attendant l’amour et son dépucelage. Ce premier roman, récompensé par le prix Pierre Louÿs, conféra immédiatement à son auteur une place parmi les grands noms de la littérature érotique. La plume d’Alina Reyes fascine tour à tour par sa précision, sa poésie et son animalité.
Les loups de Lauzargues – 3 – Félicia au soleil couchant
Après Jean de la Nuit et Hortense au point du jour voici le troisième volet des aventures d’Hortense de Lauzargues, jeune héritière, riche, belle et passionnée, et de son amie Félicia Orsini, comtesse Morosini qui, par vengeance, a voué sa vie à la restauration de l’Empire français.
Comme dans les deux précédents volumes, le coeur d’Hortense demeure attaché à cette sauvage région de l’Auvergne, où elle a rencontré et aimé d’un amour impossible le meneur de loups que l’on appelle Jean de la Nuit.
Pour venir en aide à Félicia, Hortense devra rejoindre le Paris de Louis-Philippe où l’attendent d’étranges surprises. Mais il lui faudra cette fois aller beaucoup plus loin, jusqu’au rives du Danube où à Vienne, l’Aiglon, captif de Metternich, rêve de gloire et s’étiole au son des valses de Strauss et de Lanner.
Ce roman galope sur les chemins de la peur et de l’intrigue mais aussi de l’amour, et c’est toute une époque qui se déroule au fil des pages pour réveiller la passion, rafraîchir la mémoire et redonner le goût d’un autrefois plein de charme et de couleur.
Les charbonniers de la morts
Un homme noir à l’odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d’amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d’Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris. D’autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s’épaissit encore, se complique d’autres morts, et que de plus en plus de monde semblent mêlé à cette énigmatique affaire…