Antonella Tomaselli
Chiens de race – Le Yorkshire terrier
Petit chien de chasse, vif et intelligent, le Yorkshire Terrier est l’animal de compagnie par excellence. Son attachement à son maître, son élégance, sa petite taille en font un chien sociable et drôle. Cet ouvrage vous offre de connaître le Yorkshire, afin de l’élever et de le diriger le mieux possible en toutes situations.
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L’île des esclaves
Marivaux n'est pas seulement le magicien des ravissements, des confusions et des conspirations amoureuses. Notre siècle, qui a le goût des paraboles sociales, redécouvre ses pièces en un acte, comme cette Colonie subversive où les femmes ont l'idée de prendre le pouvoir… L'île des esclaves est aussi une utopie, entre la fable philosophique et la comédie à l'italienne. Sur l'île de » nulle part « , deux couples de maîtres et d'esclaves échangent leur condition le temps d'un » cours d'humanité « . Le serviteur se donne trois ans pour corriger le seigneur de sa barbarie et de sa superbe, trois ans pour le rendre humain, sensible et généreux. Venu d'une époque qui ne connaissait pas la lutte des classes, ce conte étonne par son amertume et sa souriante cruauté.
Les deux fins d’Orimita Karabegovic
Elles sont douze, « choisies entre toutes les femmes », leur a dit le Professeur. En raison de leur culture et de leurs origines. Et parce que ce sont des intellectuelles. Leur culture est européenne : rien à redire, n’est-ce pas, à la culture européenne, ses Lumières, ses sciences, ses arts, ses philosophies, son universalisme. Ce sont leurs « regrettables origines » qu’il va falloir purifier. Et les lieux de ces origines : villes et villages, corps. D’intellectuelles qui comprendront. Orimita Karabegovic est l’une d’elles. Quand la guerre a commencé elle préparait à l’université de Zagreb une thèse sur Mallarmé et la logique négative et espérait devenir professeur de littérature française. Le jour où la guerre a éclaté elle assistait à un mariage à Vukovar. On ne croyait pas à la guerre. On croisait sur la route quelques convois de réfugiés. Les Serbes avaient bien rasé des villages et quelques bourgades, à l’ouest de la Slavonie et au nord de la Krajina…
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
Charmes de Venise
Si l’on s’en tient à la définition du dictionnaire, le mot » charme » venu du latin carmen, signifie » enchantement magique, grand agrément, puissant attrait « … Depuis des siècles, Venise exerce une telle fascination sur les hommes qui l’ont bâtie, défendue, embellie, représentée, décrite ou rêvée. Pourquoi s’en étonner ? Cette cité unique au monde, véritable thalassocratie qui connut pendant plus de mille ans un prestige et une puissance sans précédent, a rassemblé dans un espace incroyablement restreint tout ce que le génie humain peut créer quand il est soutenu par des esprits soucieux d’indépendance, de gloire et de merveilleux. La beauté poignante de ce lieu attire les plus grands esprits littéraires ou artistiques, qui en feront leur résidence d’élection. Poètes, musiciens, peintres, seront bouleversés et inspirés par les splendeurs et les misères de la plus belle courtisane de l’Europe. Les ombres des visiteurs prestigieux qui l’ont tellement célébrée planent encore sur Venise. Les fantômes de ses enfants talentueux sont présents où que se tourne le regard. Venise n’est pas une, elle est cent, elle est mille, elle est quinze siècles de génie, d’histoire et de beauté.

