Armistead Maupin
Chroniques de San Francisco
Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s’affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d’être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des « chats errants » de toutes origines. C’est le début d’une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd’hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
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Jeune golden boy au talent exceptionnel, Ned Allen peut se targuer d'avoir réussi puisqu'il est responsable de la vente d'espaces publicitaires pour CompuWorld, un des magazines d'informatique les plus performants du marché. Avec Lizzie, sa femme, il profite de la vie trépidante de Manhattan, dépense sans compter et voit l'avenir en rose. Jusqu'au jour où CompuWorld est brusquement racheté par un concurrent et Ned licencié. Un coup de gueule… un coup de poing malheureux, et voilà sa réputation en miettes. Toutes les portes se ferment devant lui, le chômage dure, désespérant. Quand Lizzie le quitte, il croit toucher le fond. Au terme d'une inexorable descente aux enfers, Ned est prêt à tout accepter… même la proposition d'un homme d'affaires louche. Erreur. Lorsqu'il prend la mesure du guêpier dans lequel il s'est fourré, il est coincé. Mouillé malgré lui dans un meurtre, il lui faudra plus que du bagout pour sauver sa peau.
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