Dominique Tiberi
Citoyen en classe Freinet
Faire le choix d’une pédagogie coopérative, c’est permettre aux enfants la construction d’une citoyenneté active, c’est lutter pour le respect de la laïcité et de ses valeurs dans la classe et dans le monde. L’auteur nous ouvre ici la porte de sa classe et tente, au fil du quotidien de la vie des enfants, de faire d’une part le point sur les choix éthiques qui sous tendent la pédagogie Freinet, et d’autre part de nous éclairer sur la façon dont les enfants se construisent leur citoyenneté.
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Terreur dans les vignes
Gil Petty était un critique redoutable dans le monde des vins, de ceux qui font et défont les rois. La publication de ses notes de dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s'intéressait au vignoble de Gaillac lorsqu'il a disparu. Et ses fameuses notes semblent s'être évaporées en même temps que lui. Mais, un an après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans les vignes, revêtu du costume de cérémonie de l'ordre de la Dive Bouteille, et dans un sale état. Il semble bien avoir séjourné un moment dans une barrique de rouge… Précédé de sa flatteuse réputation d'enquêteur hors pair et bien décidé à approfondir les subtilités des vins de Gaillac, Enzo Macleod décide de reprendre une enquête restée au point mort.
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Ces « Mémoires historiques » concernant le Protectorat français du Maroc sont rédigés par un Français qui vécut les 45 premières années de sa vie au Maroc, et ne perdit jamais le contact avec sa terre natale. Longtemps convaincu de la bienfaisance du Protectorat (ses parents, tous deux médecins, consacraient leur vie à la population marocaine), il connut son chemin de Damas lorsqu’il fut nommé médecin du travail d’une grande entreprise industrielle. En découvrant la classe ouvrière marocaine et sa misère, il comprit le sens qu’avait le mot « Protectorat ». C’était au moment du premier affrontement Juin-Mohammed V (février 1951) : Phase essentielle d’un complot ourdi de longue date, derrière lequel on percevait la silhouette de Georges Bidault… Le 20 août 1953, le Sultan Mohammed V fut déporté à Madagascar. La France se privait, en cette période de décolonisation, du seul interlocuteur possible. Mais après avoir fait signer par le « successeur » une loi qui faisait des Français les seuls maîtres du Maroc, les hommes du « complot » (Auriol) crurent avoir partie gagnée. Ils n’avaient pas prévu l’insurrection spontanée et immédiate du peuple marocain, qui devint bientôt une guerre maghrébine. Ils n’avaient pas prévu non plus Dien-Bien-Phu (mai 54). La France fut amenée à se déjuger. Le Roi Mohammed V regagna son pays le 16 novembre 1955. Au cours de cette dernière phase, 75 Français avaient publié, pour sauver l’honneur de la France, une lettre adressée au Président de la République, qui faisait référence aux « valeurs que la France n’a cessé d’incarner aux yeux du monde » et demandait un changement de politique à Rabat. L’auteur fut l’un des signataires de cette lettre. Pour rédiger ce long travail (le livre comprend deux tomes) l’auteur a bénéficié de ses propres souvenirs, souvent consignés sur le vif, de l’accès aux Archives du Quai d’Orsay, de celles de l’Armée, au Château de Vincennes, de celles du Roi Mohammed V à Rabat, et de nombreux mémoires et témoignages de première main, d’amis marocains et français, qui lui ont permis de rendre vie à ce passé trop vite oublié.

