Dominique Tiberi
Citoyen en classe Freinet
Faire le choix d’une pédagogie coopérative, c’est permettre aux enfants la construction d’une citoyenneté active, c’est lutter pour le respect de la laïcité et de ses valeurs dans la classe et dans le monde. L’auteur nous ouvre ici la porte de sa classe et tente, au fil du quotidien de la vie des enfants, de faire d’une part le point sur les choix éthiques qui sous tendent la pédagogie Freinet, et d’autre part de nous éclairer sur la façon dont les enfants se construisent leur citoyenneté.
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En 1996-97 tous les camps des réfugiés hutu rwandais, situés au Sud et au Nord-Kivu, furent bombardés puis démantelés par l’armée tutsi. Les rescapés furent traqués dans les fôrets inhabitées de la RDC pour y être achevés, le nombre de disparus s’élevant à 200 000. Le Haut Commissariat pour les réfugiés ainsi qu’une partie de la « communauté internationale » ont une grande part de responsabilité dans ces assassinats de masse vraisemblablement ordonnés par Kigali. Qualifiés ou non de Génocide, les massacres des réfugiés rwandais au Zaïre constituent un crime contre l’humanité.
Cravache ou le nègre soubarou
C’était il y’a longtemps, vingt,trente, quarante ans…peut-être plus. Un bourg, au sud de la Martinique, sur les hauteurs: une case, celle ou grandit un adorable petite fille au crane rasé: Percélia. Dans ce cadre naturel, son encore touché par la civilisation à la fois hostile et hospitalier, cravache en « père » peu ordinaire gère la vie de sa famille. Hosana, épouse soumise, mére aimante, femme sacrifiée, adoucit du mieux qu’elle peut l’existence de sa famille qui trouve réconfort et tendresse auprès d’Adolphis voisin espiègle et dévoué. Les mouvement d’humeur de cravache rythment la vie de tout le quartier et restent liées à cette époque à tel point qu’aujourd’hui les « plus âgés » rappellent avec une pointe de nostalgie: an tan cravache.
L’homme qui déjouait les camouflages
Un matin de décembre 1914, un homme apprend la nouvelle qu’il redoutait le plus : la mobilisation générale pour lesdites vieilles colonies françaises. Cet homme, très impliqué dans la vie de sa petite commune posée face à la mer des Caraïbes, décide alors de prendre à contrepied l’opinion en faveur de cette mobilisation qu’il a en aversion et d’inciter son entourage à la désobéissance. C’est par le biais de ces actions, contre ce qu’il appele « les camouflages de fallacieux », que l’auteur a choisi d’évoquer la période de la Grande Guerre aux Antilles françaises.
Casseurs de solitude
Invité à Arras pour observer la banlieue, Diéri Dieng, jeune sociologue de la banlieue de Dakar, passe en revue les problèmes avec lesquels se débattent quotidiennement les Français issus de l’immigration. Il fait la connaissance de Taro Niang, une beauté métisse d’origine sénégalo-capverdienne qui est née et a grandi en France et ne connaît rien de l’Afrique noire. Pour aller à la découverte du pays de ses ancêtres, Taro s’accroche à Diéri comme à une bouée de sauvetage.

