Dominique Tiberi
Citoyen en classe Freinet
Faire le choix d’une pédagogie coopérative, c’est permettre aux enfants la construction d’une citoyenneté active, c’est lutter pour le respect de la laïcité et de ses valeurs dans la classe et dans le monde. L’auteur nous ouvre ici la porte de sa classe et tente, au fil du quotidien de la vie des enfants, de faire d’une part le point sur les choix éthiques qui sous tendent la pédagogie Freinet, et d’autre part de nous éclairer sur la façon dont les enfants se construisent leur citoyenneté.
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Préface de Mustapha El Qadéry – « Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire » racontent un voyage à l’intérieur du subconscient surpris par la fatigue et le manque de sommeil. La mémoire piégée se raconte dans ces lignes où la peur, l’angoisse et le réflexion combattent sans merci pour le délivrance de la conscience restante. Ce texte est à lire comme le témoignage d’un vécu irrationnel qui a failli s’ériger en vérité absolue.
Aux cœur des mots – les enfants du monde racontent
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
Lyautey, Juin, Mohammed V fin d’un protectorat
Ces « Mémoires historiques » concernant le Protectorat français du Maroc sont rédigés par un Français qui vécut les 45 premières années de sa vie au Maroc, et ne perdit jamais le contact avec sa terre natale. Longtemps convaincu de la bienfaisance du Protectorat (ses parents, tous deux médecins, consacraient leur vie à la population marocaine), il connut son chemin de Damas lorsqu’il fut nommé médecin du travail d’une grande entreprise industrielle. En découvrant la classe ouvrière marocaine et sa misère, il comprit le sens qu’avait le mot « Protectorat ». C’était au moment du premier affrontement Juin-Mohammed V (février 1951) : Phase essentielle d’un complot ourdi de longue date, derrière lequel on percevait la silhouette de Georges Bidault… Le 20 août 1953, le Sultan Mohammed V fut déporté à Madagascar. La France se privait, en cette période de décolonisation, du seul interlocuteur possible. Mais après avoir fait signer par le « successeur » une loi qui faisait des Français les seuls maîtres du Maroc, les hommes du « complot » (Auriol) crurent avoir partie gagnée. Ils n’avaient pas prévu l’insurrection spontanée et immédiate du peuple marocain, qui devint bientôt une guerre maghrébine. Ils n’avaient pas prévu non plus Dien-Bien-Phu (mai 54). La France fut amenée à se déjuger. Le Roi Mohammed V regagna son pays le 16 novembre 1955. Au cours de cette dernière phase, 75 Français avaient publié, pour sauver l’honneur de la France, une lettre adressée au Président de la République, qui faisait référence aux « valeurs que la France n’a cessé d’incarner aux yeux du monde » et demandait un changement de politique à Rabat. L’auteur fut l’un des signataires de cette lettre. Pour rédiger ce long travail (le livre comprend deux tomes) l’auteur a bénéficié de ses propres souvenirs, souvent consignés sur le vif, de l’accès aux Archives du Quai d’Orsay, de celles de l’Armée, au Château de Vincennes, de celles du Roi Mohammed V à Rabat, et de nombreux mémoires et témoignages de première main, d’amis marocains et français, qui lui ont permis de rendre vie à ce passé trop vite oublié.
Elégies pour Nicolas
Elégies pour Nicolas est un condensé de douleur que les larmes n’ont pas suffit à atténuer. Véritable éphéméride du malheur, ce recueil couvre les jours sans soleil qui ont suivi ce triste 10 janvier 2006 et se referme quasiment sur l’anniversaire de cette date fatidique. A travers des vers chargés de regrets, certes, mais éclairés par l’amour et l’espérance, une présence survit à la mort ; tel est le message livré dans ces poèmes.