- Home
- >
- Bande dessinée
- >
- Cœur brulé -T1- Le chemin-Qui-Marche
Cothias - Dethorey
Cœur brulé -T1- Le chemin-Qui-Marche
Après la mort dramatique de l’épervier, Germain Grandpin s’enfonce dans les sombres forêts de la Nouvelle-France à la recherche du chevalier Condor. Et c’est dans l’immensité de cette terre glacée que se déroulent les événements qui vont précipiter le destin des personnages du cycle des 7 vies.
Vous aimerez aussi
Tantzor
On m’appelle Tantzor, le Danseur. C’est en Yakoutie qu’ils ont essayé de me tuer pour la première fois. Puis à Tbilissi, et à Moscou. Et j’ai mis longtemps à comprendre ce qu’ils avaient à redouter d’un jeune Géorgien, semblable à des milliers d’autres. Je n’avais rien, je voulais simplement vivre mieux, et peut-être faire fortune. J’ai réussi, d’ailleurs. Sans jamais commettre d’illégalité, en jouant sur le système et les pénuries, en faisant des listes et des listes d’usines et de productions, en les reliant entre elles… Je suis devenu riche dans un pays qui n’a longtemps connu que la contrainte et le vide. Maintenant, j’ai les moyens de les affronter, de les démasquer, de mettre à nu les vieilles haines et les secrets d’un autre temps. Je sais que je danse au-dessus d’un volcan dont je peux réveiller les fureurs. Mais rien ne m’arrêtera. Je le dois à mes parents, à Gogui, au roi des voleurs. Et à Marina, mon amour des Trois-Gares.
L’arbre à fièvre
L’arbre à fièvre pousse où sévit la malaria : c’est un symptôme, un avertissement, d’où sa présence au seuil de ces onze récits, dont chacun se propose de nous emmener aux racines du crime. On ne tue pas seulement par vengeance, par haine, par amour. Ici l’égoïsme, le confort, l’habitude, le simple agacement sont aussi des mobiles du crime. Tricia est si sotte que nous avons envie d’absoudre Ford qui complote sa mort. Et que reprocher à celui qui s’amuse à effrayer les femmes dans les rues désertes, ce qui fait que l’une d’elles, pour lui échapper, monte dans une voiture…dont le conducteur l’étranglera ?
Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque.
Simone Signoret ou la mémoire partagée
Dans la légende du siècle, Simone Signoret joue de multiples rôles : car elle a eu le privilège et le courage de vivre plusieurs vies. Une carrière d’actrice qui la mène de la rayonnante « Casque. d’Or » à la tragique « Madame Rosa »; une grande histoire d’amour avec Yves Montand; un engagement constant dans la vie de la cité. Et la métamorphose des dernières années, la plus impressionnante peut-être : la transformation de cette actrice en écrivain, en romancière. A travers son histoire, c’est une génération tout entière dont l’aventure est contée. Un temps de fêtes, de luttes politiques et d’espoirs brisés. Cette star qui refusait de se prendre pour un monstre sacré était d’abord une grande dame, et pas seulement au cinéma. C’est cette grande dame que Catherine David a rencontrée, le temps d’un déjeuner, un jour de mars 1985. Son corps était amaigri, sa vitalité intacte. Simone Signoret avait accompli son destin. Elle était presque aveugle et la vie lançait ses derniers feux dans ce regard blanchi. Casque d’or était devenue Casque de neige. Sans cette brève rencontre, Catherine David n’aurait pas écrit cette longue lettre adressée à. une femme de passion et de caractère, une femme de notre temps qui a bien vécu.