Nicolas Hulot
Combien de catastrophes avant d’agir ?
L’idée de ce livre-manifeste est née d’une conviction simple : l’environnement n’a toujours pas, dans la vie politique française, la place qu’il devrait avoir, ni chez les responsables politiques, ni chez les citoyens-consommateurs. C’est pourquoi ce Manifeste s’adresse autant aux uns qu’aux autres, pour les interpeller fermement sur la place et les orientations qu’ils donneront – ou non – à une politique de l’environnement. Les idées ne manquent pas, comme le montrent les dix chapitres consacrés aux urgences d’aujourd’hui.
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Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé.
Un plat de porc aux bananes vertes
Vieille femme noire abandonnée dans un hospice parisien, Mariotte se souvient de la Martinique, son île natale. Sur les murs sinistres de sa chambre, elle projette les couleurs du passé. Rouge et noir pour l’esclavage, les larmes et le sang. Vert et jaune pour ses amis disparus, les rires et la vie, pour la douceur amère et tendre d’un plat de porc aux bananes vertes.
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Deux femmes
Une jeune femme est retrouvée assassinée dans une chambre d’hôtel de Nice, sans papiers, sans passé, sans rien… Une autre femme, l’épouse d’un procureur adjoint de la République, s’amuse à mener l’enquête. Ne lui faut-il pas tromper son ennui, sinon tromper son mari ? Entre l’insolente jeunesse d’Olga et la distinction vernissée de Blandine, il y a Jean-Louis, scénariste, romancier, célibataire par indolence plus que par conviction, qui se laisse trop facilement séduire par l’une puis par l’autre. Les femmes ne mènent-elles pas toujours le bal, ou l’aventure ? Après Charles et Camille et La Comédie de Terracina. Frédéric Vitoux nous offre un roman policier sur fond de mafia russe et de faux tableaux, une comédie sentimentale où un homme peut en cacher un autre, une chronique de l’été 95 dans sa torpeur estivale. La Provence, l’île Saint-Louis, l’Italie sont autant de décors chers à l’auteur, qui invitent à un vrai suspense et à cette légère ébriété romanesque sans laquelle il n’est pas de bonheur littéraire.

