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W. della Giustina
Comment entretenir et soigner vos pommiers et poiriers
Guide complet pour apprendre à entretenir et soigner vos pommiers et poiriers.
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Tendres passions
Aurore Greenway fait partie de ces femmes remarquables qui donnent l'impression que le monde tourne autour d'elles. Âgée d'une cinquantaine d'années, elle est encore très belle, remarquablement intelligente et parfaitement insupportable, mais son amour de la vie, sa soif d'affection s'imposent à tous les membres de son entourage, qu'il s'agisse de sa fille, Emma, de son gendre Thomas, dit Flap, de sa bonne Rosie, depuis vingt-deux ans à son service, sans parler de sa cohorte de soupirants transis, et qui souhaiteraient bien ne pas le demeurer. De ces femmes qui donnent l'impression que le monde tourne autour d'elles… Et si c'était le cas ? Tandis que le temps s'écoule, imperceptiblement, tout change autour d'Aurore, choses et gens, – un divorce ici, une naissance là – mais elle demeure immuable, telle qu'en elle-même, toujours pleine du lait de la tendresse humaine qu'évoquait Shakespeare, et le répandant à profusion alentour, sans avoir l'air d'y toucher.
Le bel avenir
Si quelqu’un avait un « bel avenir», c’était bien Régis Crozet. Tout lui paraissait promis quoi qu’il entreprenne. On le savait gagneur, on le voyait gagnant. II se voyait ministre. Le Bel Avenir raconte ce qu’il en est advenu. Il le raconte en plongeant loin en arrière dans la famille Crozet et quelques autres, c’est-à-dire la France profonde de ces dernières décennies. Le Bel Avenir marque le grand retour au roman de l’auteur de L’Etat sauvage. Avec la même puissance, la même force d’observation, la même connaissance de notre temps et de ses moeurs, il dresse le portrait d’une société où les allées du pouvoir croisent souvent celles des affaires, où la bourgeoisie la mieux établie enfonce ses vraies racines dans le pays profond des loups et des paysans. Nul mieux que Georges Conchon ne pouvait écrire ce grand roman à la Balzac, mouvementé et dru, mené tambour battant jusqu’au dénouement imprévisible loin de France d’une histoire commencée par l’énigme d’un assassinat au coeur de la Corrèze.
Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.
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