- Home
- >
- Spiritualité
- >
- Compostelle – Le grand chemin
Xavier Barral I Altet
Compostelle – Le grand chemin
Découvertes Gallimard n° 174 – Santiago ! Des milliers de pèlerins ont poussé ce cri d’allégresse en arrivant à Compostelle, sur le tombeau de saint Jacques le Majeur, l’apôtre de l’Espagne, mort à Jérusalem, enterré en Galice, et devenu au IXᵉ siècle le «Matamore», symbole de la lutte contre les Maures. Depuis le XIIᵉ siècle, le Guide du pèlerin indique les quatre grandes routes qui, en Espagne, convergent pour former le camino francès. Et si les haltes, auberges et hospices, ont changé, si le pèlerinage est moins long et périlleux, les lieux sacrés – véritable anthologie de l’art roman dressée par Xavier Barral i Altet – sont restés les mêmes : Tours, Vézelay, Conques, Toulouse, Roncevaux, Léon, Jaca, Burgos. Autant d’étapes sur le grand chemin des «jacquets».
Vous aimerez aussi
La vérité de Qumrân
Aucune découverte archéologique suscité dans les temps modernes pareille vague d’intérêt comme les manuscrits de Qumrân, cet ensemble unique de manuscrits bibliques découverts dans les années 1940 autour de la Mer Morte. Ces textes à la forte teneur apocalyptique ont, à mesure qu’ils ont été traduits et révélés au public, éveillé l’imagination de tous. C’est une double histoire que raconte ici Neil Asher Silberman : celle d’un petit peuple de la province de Judée, dont la religion farouchement nationaliste, centrée sur le Temple, se voyait cruellement combattue par les Romains ; et celle de la découverte, puis de la traduction au compte-goutte des manuscrits, jusqu’à ce que le New York Times fasse sa « une » sur le scandale du monopole exercé par une coterie de soi-disant spécialistes.
Pèlerinages
Pèlerinages
Le pèlerinage est un lieu de prière ou un voyage réalisé dans un esprit de dévotion et de piété. Toutes les religions possèdent des lieux de dévotion où leur fidèles se rendent en pèlerinage, cette pratique constituant le plus souvent une expérience rituelle essentielle. Chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes .la démarche de recherche de soi, des autres et de Dieu, est universelle et l’auteur, le photographe japonais Kazuyoshi Nomachi nous propose de nombreuses routes de prières, souvent dans des pays pauvres et reculés où les pèlerins s’éloignent des tourments du monde pour se ressourcer et revitaliser leur foi. L’ouvrage nous emmène dans de fabuleux voyages vers les lamasseries du Tibet, la vallée du Nil berceau des religions ou vers des pèlerinages chrétiens d’ailleurs en Ethiopie ou encore vers les cimes péruviennes des Andes, partout où les pèlerins de toutes origines ressentent le besoin « d’arrêter le monde » et de revitaliser leur foi.
Dieu et les hommes
« Au nom du Dieu Amour tu aimeras » dit l’abbé Pierre. « Au nom des Hommes tu en sauveras un même si tu ne peux les sauver tous » dit Bernard Kouchner. L’un est prêtre de Dieu, l’autre a cherché Dieu dans ute ltoute les horreurs et trahisons du monde et ne l’a pas trouvé. L’un et l’autre sont les révolutionnaires de la charité et de l’aide humanitaire ; l’un et l’autre sont écoutés car ils sont de ceux, si rares, qui allient contre tous les obstacles la parole à l’action, la générosité au courage. Ils nous disent combien il est urgent de sortir de nos maisons, de nos égoïsmes, de nous réveiller, de nous lever et de tendre la main.
Le rêve cistercien
Découvertes Gallimard n° 95 – Les cisterciens voulaient mener une vie monastique parfaite, sans compromission avec le siècle. Leur aventure spirituelle, commencée en 1098, est toujours actuelle, et concerne aujourd’hui quelque sept mille moines et moniales. Mais le rêve cistercien va bien au-delà d’une quête confinée aux monastères où vivent des chrétiens épris d’absolu. Il a profondément modifié les relations de l’homme à la nature, à la société, à l’art. Dès le XIIe siècle, la volonté de réforme et les aspirations mystiques de solitaires volontairement coupés du monde ont déterminé des métamorphoses qui nous concernent tous. Historien et archéologue, Léon Pressouyre nous convie à ce retour aux sources.

