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Anna Sam
Conseils d’amie à la clientèle
Cette fois, Anna Sam passe de l’autre côté. Ce n’est plus son expérience de caissière qu’elle nous raconte, mais son expérience de cliente dans les grandes surfaces. Saura-t-elle déjouer tous les pièges que nous tendent les responsables de rayons ? Parviendra-t-elle à faire son choix entre les 101 variétés de yaourts nature ? Et quand son caddie entrera en collision avec celui d’une honnête ménagère qui ne demandait rien à personne, pourra-t-elle s’en Sortir Sans appeler les pompiers?
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Dis-moi pourquoi
Elle a un problème, Julie : les hommes la quittent mais ne lui disent jamais pourquoi. Lors d’un séjour chez ses parents dans les Pyrénées, elle rencontre un jeune inspecteur du fisc, qui la quitte le jour de leurs fiançailles. Sans lui dire pourquoi. Mais nous qui avons lu le livre, on sait pourquoi ! Dis-moi pourquoi est aussi la peinture – au pistolet dirait l’auteur – d’une bourgeoisie décomposée, burlesque, égoïste, immorale et, ainsi que le montre la fin du livre, complètement folle.
Un jeune homme est passé
Toute une jeunesse trimbalée dans quelques coins de monde, dans quelques recoins de la tête. Tel est le dernier objet littéraire d'Alain Rémond, chroniqueur à Télérama. Point de départ à cette jeunesse, des lettres de son père, retrouvées par hasard, écrites entre 1930 et 1931 et qui rendent compte d'une autre jeunesse, passée au Maroc pour cause de service militaire. À leur lecture, c'est tout simplement un narrateur qui va à la rencontre d'un jeune homme qui deviendra son père. C'est aussi ce qui incite Alain Rémond à « rapporter » sa propre jeunesse, avec un chemin tantôt parallèle, tantôt divergent, parti d'une famille bretonne catholique : l'envie très tôt d'entrer dans les ordres, la foi intime en un Dieu personnel, le vertige de la liberté initié par un professeur de philosophie, le noviciat à Rome, l'enseignement en Algérie, la rupture avec l'Église,l'engagement au PSU et un amour immodéré pour Bob Dylan… Des années soixante aux années soixante-dix, voilà donc une jeunesse parmi d'autres, pleinement inscrite dans son temps, avec ses rêves, ses désillusions, marquée (auréolée presque) toujours par l'image de ce père mort trop tôt, peu connu, et qu'il aurait « aimé aimer ».
La montagne est jeune
Depuis six ans qu'elle est mariée à John Ford, Anne voit passer les jours dans la même atmosphère irritante qui paralyse ses élans et jusqu'à son talent d'écrivain. Secouer ce joug devient une nécessité impérieuse. Quand paraît l'annonce demandant un professeur d'anglais pour l'Institut féminin de Khatmandou, elle sollicite le poste et l'obtient. John refuse de la laisser partir seule. Les Ford quitteront ensemble Calcutta pour le Népal, terre des dieux. A Khatmandou, Anne recommence à écrire, à vivre – aidée avec tact et humour par les membres de la colonie britannique et leurs amis népalais. Deux conceptions de vie s'affrontent au pied de Mana Mani, la montagne jeune, dans le cadre fascinant d'un pays aux traditions millénaires.
La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.