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Paul Gallico
Coronation
Imagine seeing the Queen that close as she goes by in her golden carriage! The kiddies will have something to tell their kiddies, won’t they? And a drink of real champagne to go with it! Coronation Day, 2 June 1953! A humble, working-class family from Sheffield is desperate to buy train tickets to London to see the coronation, but doing so means forsaking their annual seaside holiday. After some scrimping and saving, and a family meeting in which the enthusiasm of the children overrules the reluctance of their long-suffering mother and grandmother, the Clagg family take the plunge and buy premium, champagne tickets for the big day.
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Histoire de la Gestapo
Gestapo, ces trois syllabes ont, pendant douze années, fait trembler l’Allemagne, puis l’Europe entière. Des centaines de milliers d’hommes ont été traqués par les agents qui opéraient sous le couvert de cette « raison sociale », des millions d’êtres humains ont souffert et sont morts sous leurs coups ou sous ceux de leurs frères, les SS.
Jamais, dans aucun pays et à aucune époque, une organisation n’atteignit cette complexité, ne détint un tel pouvoir, ne parvint à un tel point de « perfection » dans l’efficacité et dans l’horreur.
A ce titre, la Gestapo demeurera dans la mémoire des hommes comme l’exemple d’un instrument social dévoyé par des êtres sans scrupules.L’être humain est un fauve dangereux. En période normale, ses instincts mauvais demeurent à l’arrière-plan, jugulés par les conventions, les habitudes, les lois, les critères d’une civilisation. Mais, que vienne un régime qui non seulement libère ses impulsions terribles, mais en fasse des vertus, alors du fond des temps le mufle de la bête réapparaît sous le masque fragile du civilisé, déchire cette mince écorce et pousse le hurlement de mort des temps oubliés.Ce que le nazisme, incarné quelque sorte dans la Gestapo, a tenté de réaliser, et qu’il a failli réussir, c’est la destruction de l’homme, tel que nous le connaissons, tel que des millénaires l’ont façonné.
Topaze
Un modeste professeur, honnête, naïf et méprisé, se trouve embauché par un conseiller municipal véreux qui veut l'utiliser comme prête-nom… Topaze, créé en 1928, est le premier succès théâtral de Pagnol. C'est sa grande comédie de caractères, la plus classique, la plus moliéresque de ses pièces. Le personnage de Topaze devient aussitôt une figure archétypale du théâtre français.
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En 1889, la famille Pasquier (Raymond, Lucie et leurs quatre premiers enfants, Joseph, Ferdinand, Laurent et Cécile) tire le diable par la queue dans son petit appartement de la rue Vandamme, quartier Montparnasse à Paris. Raymond poursuit d’interminables et fort tardives études et Lucie fait des travaux de couture et s’occupe de ses enfants. Mais un jour, la famille apprend que Lucie pourrait bénéficier d’un héritage suite au décès de ses deux soeurs au Pérou. L’ennui c’est qu’elle n’en a encore que l’usufruit car le décès de l’une des soeurs n’est pas confirmé. L’argent est donc bloqué. La famille ne récupère que quelques meubles et vit dans l’attente de l’arrivée d’une lettre du « Notaire du Havre » leur annonçant enfin la bonne nouvelle… Mais elle tarde à venir et chaque jour la famille s’enfonce un peu plus dans la misère.
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Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.