Juan Branco
Crépuscule
Ce livre s’inscrit dans la tradition littéraire française des réquisitoires politiques. Sous la plume enflammée d’un jeune homme formé pour intégrer les élites mais croyant encore en la République, il dénonce et expose les preuves d’une captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d’intérêts de caste. Et comment le président Emmanuel Macron en fut à la fois la créature et l’instrument. Le publier est un acte citoyen. Crépuscule nous éclaire – c’est son paradoxe – sur la face obscure de ce pouvoir déliquescent. C’est d’abord un exercice de lucidité.
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La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
Olivier Besancenot ou la révolution en recommandé
La révolte gronde. La Bourse s'effondre et le capitalisme est en crise.La gauche et la droite se morfondent. Seuls l'extrême gauche et son porte-parole Olivier Besancenot prévoient le « grand soir ». Le jeune manifestant antiraciste de Nanterre a déjà été candidat à deux reprises aux présidentielles sous les couleurs de la Ligue communiste révolutionnaire. À 34 ans, l'éternel travailleur à vélo d'une France convertie à l'économie de marché milite avec brio et en appelle à la mobilisation autour de son nouveau parti révolutionnaire et anticapitaliste. Entre la radicalité d'une « bonne vieille révolution » et la chimère démocratique d'une participation ouvrière à un gouvernement, le trotskisme à visage humain s'impatiente.Depuis le divan rouge de « Vivement dimanche », Olivier Besancenot, plus populaire que jamais, ne manque pas de susciter curiosité, admiration mais surtout interrogations sur l'avenir de l'idéal communiste au XXIe siècle.
L’Algérie de Gaulle et l’armée
La tragédie vécue par l'armée, les rapports de celle-ci avec le général De Gaulle après son accession au pouvoir en 1958, les rapports entre l'armée et la population, tout est décrit avec un constant souci de l'histoire. et pour finir, « La fronde des généraux », on assiste à leur procès, on suit leurs années de captivité jusqu'à leur retour à la vie civile.