Sempé
De bon matin
bande dessiné humoristique.
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La maison assassinée
Au début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coup de couteau dans une auberge de Haute-Provence. En 1920, un survivant croit découvrir les coupables, mais deux d’entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d’un moulin a huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin Monge ait pu accomplir sa vengeance. Le justicier Monge entreprend alors de démolir la maison maudite de fond en comble…
Un lecteur : « J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce récit qui suinte l’odeur de la terre, celle qui vous glisse entre les doigts lorsqu’elle est sèche, celle pour laquelle, l’homme et la femme se dépassent parce qu’ils en tirent la nourriture, avec toute la dureté de la ruralité et le côté sauvage des paysages de la Haute Provence dans les environs de Forcalquier. Je n’écrirai aucun commentaire sur le mystère qui entoure l’arrivée de Sébastien Monge. »
Les magiciennes
« Ce fut un peu avant midi qu’on frappa à la porte. Odette était sortie. On frappa de nouveau et la porte s’ouvrit. Ils étaient deux, en gabardine, le feutre sur l’œil et les mains dans les poches.
– Pierre Doutre ?
– C’est moi.
Ils s’approchèrent lentement, chacun d’un côté du lit. Ils étaient tels que Doutre les avait imaginés, dans ses rêves. Ils n’avaient pas l’air méchants. Ils étaient solides, compacts. L’un des deux, le plus grand, avait une curieuse cicatrice qui courait sur sa joue gauche, comme une fêlure. Ils sentaient le mouillé, la rue, le réel. Doutre se renversa doucement sur son oreiller et sourit.
– Je vous attendais, murmura-t-il… Je vous attendais depuis si longtemps !… »
La Mafia des cités
Au-delà de la fumée des émeutes ou des crimes du » gang des barbares « , ce livre s'attache à cerner le vrai visage de la criminalité issue des banlieues. Polyvalente, multicarte, violente, armée et très organisée : comment fonctionne cette pègre des cités, cette petite minorité qui règne sur les sanctuaires du trafic de stupéfiants, de voitures ou d'armes, les hauts lieux du vol et du braquage ? En quelques années, les petits délinquants sont devenus des voyous professionnels. Quels sont leurs nouveaux trafics et leurs territoires ? Comment fonctionne cette économie souterraine ? Organisation des bandes, mise en coupe réglée des quartiers, blanchiment, relation avec le grand banditisme traditionnel, mainmise sur les prisons autant de thèmes qui permettent de cerner le profil de ce nouveau milieu. Aux côtés des voyous à l'ancienne, il faut maintenant compter avec les caïds des cités des banlieues parisienne, marseillaise, lyonnaise, mais aussi toulousaine, lilloise, bordelaise, strasbourgeoise.
Un militant exemplaire – Au coeur de la Chiraquie
23 mars 1998, les gendarmes chargés de l’enquête sur les faux électeurs du IIIe arrondissement de Paris recueillent une déposition capitale. Gérard Merle est le premier militant RPR à décrire le système de fraude électorale mis en place pour permettre au maire de la capitale d’accomplir en 1989 le «grand chelem» dans les vingt arrondissements. Ses origines corréziennes lui ont valu d’être recruté en 1984 comme chargé des relations extérieures à la direction de la propreté de la Ville de Paris. Désormais employé municipal, Gérard Merle va vivre de l’intérieur de l’Hôtel de Ville les petits arrangements ordinaires de l’équipe Chirac. Faux électeurs, fausses factures, faux en écriture, emplois fictifs, chargés de mission fantôme, financements occultes, appels d’offres tronqués, dessous-de-table, abus de biens sociaux, passe-droits, espionnage, Corrèze Connection… Pour Gérard Merle, le maire de Paris ne pouvait ignorer ce système imparable.