Sempé
De bon matin
bande dessiné humoristique.
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La Mafia des cités
Au-delà de la fumée des émeutes ou des crimes du » gang des barbares « , ce livre s'attache à cerner le vrai visage de la criminalité issue des banlieues. Polyvalente, multicarte, violente, armée et très organisée : comment fonctionne cette pègre des cités, cette petite minorité qui règne sur les sanctuaires du trafic de stupéfiants, de voitures ou d'armes, les hauts lieux du vol et du braquage ? En quelques années, les petits délinquants sont devenus des voyous professionnels. Quels sont leurs nouveaux trafics et leurs territoires ? Comment fonctionne cette économie souterraine ? Organisation des bandes, mise en coupe réglée des quartiers, blanchiment, relation avec le grand banditisme traditionnel, mainmise sur les prisons autant de thèmes qui permettent de cerner le profil de ce nouveau milieu. Aux côtés des voyous à l'ancienne, il faut maintenant compter avec les caïds des cités des banlieues parisienne, marseillaise, lyonnaise, mais aussi toulousaine, lilloise, bordelaise, strasbourgeoise.
Les magiciennes
« Ce fut un peu avant midi qu’on frappa à la porte. Odette était sortie. On frappa de nouveau et la porte s’ouvrit. Ils étaient deux, en gabardine, le feutre sur l’œil et les mains dans les poches.
– Pierre Doutre ?
– C’est moi.
Ils s’approchèrent lentement, chacun d’un côté du lit. Ils étaient tels que Doutre les avait imaginés, dans ses rêves. Ils n’avaient pas l’air méchants. Ils étaient solides, compacts. L’un des deux, le plus grand, avait une curieuse cicatrice qui courait sur sa joue gauche, comme une fêlure. Ils sentaient le mouillé, la rue, le réel. Doutre se renversa doucement sur son oreiller et sourit.
– Je vous attendais, murmura-t-il… Je vous attendais depuis si longtemps !… »
C’est beau une ville la nuit
C'est beau une ville la nuit n'est pas à proprement parler un roman autobiographique, ni une simple biographie d'acteur, mais bien plutôt l'écriture d'une errance et d'une quête. « Une balade, l’œil et l'esprit grand ouverts au vif de la ville et au droit de la vie, une route de douleurs, de joies et finalement d'espérance. » Ce livre est un fragment d'itinéraire de l'homme Bohringer avant même que les écrans renvoient cette image d'une « gueule » de cinéma et que celle-ci s'impose par la forte présence d'un comédien dont les valeurs personnelles ne se réduisent pas à sa profession et au narcissisme qu'elle entretient. Ouvert aux autres et amoureux de l'amitié, Richard Bohringer, grand lecteur de Cendrars, de Kérouac ou de London, sait donc que la raison même de l'écrivain est de mythifier la réalité de la vie, de dire vrai même dans l'imaginaire puisque « la réalité dans tout cela, ce sont les faits, les gens non pas tels qu'ils sont mais tels qu'on les vit. C'est la règle du jeu. La seule avec laquelle il acceptable de jouer. »
Les puissances de l’invisible – Tome I et II
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.