Jean-Didier Wolfromm
Diane Lanster
Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
Les aventures de Mark Twain
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En janvier 1907, Justin Weill décide — avec l’aide de son ami d’enfance Laurent Pasquier, qui met entre parenthèses ses études de médecine, Jean-Paul Sénac un jeune poète talentueux, Armand Larseneur un musicien, Bernard Jusserand un philosophe, Testevel un correcteur de journaux, Raoul Brénugat un peintre — de fonder une communauté d’intellectuels qui travailleraient à mi-temps dans l’imprimerie (avec l’aide technique du dévoué Jules Picquenart, un maître imprimeur) pour le bien de tous et pour apporter les ressources nécessaires à la vie du groupe, puis vaqueraient librement à leurs spécialités et œuvres créatrices. Le groupe, avec l’aide d’un mécène, le marquis de Fonfreyde, qui veut éditer ses livres, loue une vaste maison à Bièvres dans le sud de Paris et nomme la communauté « Le Désert ». Petit à petit, les tensions apparaissent entre les jeunes gens et les rêves de fraternité et d’humanisme s’évanouissent au fil des mois qui passent.

