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Jeff Kinney
Diary of wimpy kid the ugly truth
Greg Heffley has always been in a hurry to grow up. But is getting older really all it’s cracked up to be? Greg suddenly finds himself dealing with the pressures of boy-girl parties, increased responsibilities, and even the awkward changes that come with getting older–all without his best friend, Rowley, at his side. Can Greg make it through on his own? Or will he have to face the ugly truth ?
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Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.
Photo d’adieu
La diva Isabella Sommita n’en peut plus. Où qu’elle se trouve de par le monde, elle croise ce photographe qui s’ingénie à la provoquer pour mieux la fixer dans des poses ridicules qui s’étalent ensuite à la une des journaux. Ulcérée, craignant pour ses nerfs autant que pour sa carrière, la diva décide de faire appel au célèbre inspecteur principal Alleyn de Scotland Yard. Il s’envole pour la Nouvelle-Zélande, direction la villa de Waihoe Lodge où la diva séjourne. Malgré sa présence, les photos continuent, jusqu’à ce dernier cliché qu’on retrouve sur le corps de la diva, un couteau dans le coeur ! Qui pouvait bien lui en vouloir ainsi ? Faut-il chercher dans son passé de Sicilienne, dans son entourage ? La Néo-zélandaise Ngaio Marsh, contemporaine d’Agatha Christie, signe ici un roman fort agréable, au ton léger et très distrayant.
Le nez d’un notaire
Maître Alfred L’Ambert, ayant perdu son nez au cours d’un duel, décide de se faire greffer un morceau de peau pour le remplacer. Il ne trouve pour donneur qu’un jeune ouvrier fort peu fréquentable, au bras duquel il devra passer trente jours le nez cousu. La cohabitation ne sera pas sans difficultés ni surprises.Edmond About (1828-1880 fut l’un des rares auteurs français comiques du XIXe siècle. Dans le Nez d’un notaire, roman à succès dès sa publication en 1862, il multiplie les situations cocasses et réinvente avec humour l’union des classes.
Studer et l’affaire du chinois
Évoquant rétrospectivement l'histoire du Chinois, l'inspecteur de police Jakob Studer devait la baptiser l'«affaire des trois atmosphères», parce qu'elle se déroula dans trois endroits totalement différents : une auberge isolée, un hospice pour déshérités, une école d'horticulture. Lien entre ces trois lieux : l'énigmatique figure de James Farny, assassiné d'un coup au cœur qui ne troue pourtant aucun vêtement, et dont Studer avait fait la connaissance par hasard quelques mois auparavant. Ses yeux en amande, ses pommettes hautes, sa moustache tombant au coin des lèvres avaient amené Studer à le baptiser mentalement «le Chinois». Et c'est toute son histoire que l'inspecteur va progressivement reconstituer au cours de son enquête, traversant asiles, hospices, foyers et instituts pour adolescents – lieux d'une marginalité amère et résignée, qui furent, incidemment, ceux de l'existence même de Friedrich Glauser.