Bernard Kouchner
Dieu et les hommes
« Au nom du Dieu Amour tu aimeras » dit l’abbé Pierre. « Au nom des Hommes tu en sauveras un même si tu ne peux les sauver tous » dit Bernard Kouchner. L’un est prêtre de Dieu, l’autre a cherché Dieu dans ute ltoute les horreurs et trahisons du monde et ne l’a pas trouvé. L’un et l’autre sont les révolutionnaires de la charité et de l’aide humanitaire ; l’un et l’autre sont écoutés car ils sont de ceux, si rares, qui allient contre tous les obstacles la parole à l’action, la générosité au courage. Ils nous disent combien il est urgent de sortir de nos maisons, de nos égoïsmes, de nous réveiller, de nous lever et de tendre la main.
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« Mon père était auteur dramatique. Personne, à part cela, ne peut dire vraiment qui il était : célèbre et inconnu, pauvre et riche, sinistre et rigolo, inoccupé et sur-occupé, glorieux et misérable, humble et matamore, bon et très méchant, passif et violemment révolutionnaire, doux et agressif, amusant et désespérant, plein d’amour et parfois vachard… A force de pudeur et de secret il a brouillé les pistes jusque dans l’œuvre multiforme et inclassable qu’il a laissée. Ce n’est donc qu’un fragment de l’homme encore , qu’on trouvera ici : celui que mes propres difficultés d’être, entre onze et vingt ans, ont conduit à m’écrire de nuit, au sein de la famille, six lettres déposées avant l’aube sous la brosse à cheveux de la salle de bains – et l’homme de quelques autres lettres aussi… »
Les critiques de notre temps et Claudel
Paul Claudel nous oblige. Le désir violent qui se déploie dans ses textes de théâtre nous invite à être constamment attentifs à ce qui en nous de faiblesse et de lassitude appelle à un dépassement frénétique de l’être vers la grandeur, comme une exigence d’humilité et d’orgueil devant l’existence. Quand l’ironie facile et la paresse de la critique veulent limiter notre joie et notre aspiration à un amour plein, Claudel nous oblige à renaître à la vitalité qui meut le corps et l’esprit des créatures, en opposant l’épreuve vraie de la souffrance à l’endormissement honteux des sens, partout loué.
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Grâce à une relation de longue date entre Jean-Loup Chrétien et Catherine Alric, cet ouvrage relate, d'une façon nouvelle et singulière, l'expérience de l'air et de l'espace à travers toute une série de questions posées par la comédienne à l'astronaute. Soutenue par sa connaissance du milieu des enfants, Catherine Alric soulève des interrogations qui relèvent aussi bien du rêve que du réalisme et s'adressent aux plus jeunes comme aux plus avertis. Jean-Loup Chrétien s'implique plus fortement dans son activité de conférencier, dont le but est de débattre sur l'avenir de l'homme dans l'espace et de participer aux grandes discussions sur le, devenir de notre planète. Jean-Loup Chrétien, pilote de chasse et d'essai, astronaute, a été cosmonaute à la Cité des Étoiles de Moscou en 1980-1982 et 1986-1988, puis à la NASA en 1984-1985 et 1994-2001. Il a réalisé trois vols dans l'espace et une sortie extravéhiculaire.
La fièvre verte
La fièvre est un mal pernicieux dont souffrent les candidats à l’immortalité garantie par l’habit vert.
Dans la Fièvre verte, Jacques Isorni, candidat au « fauteuil » de Jérôme Carcopino, raconte sa campagne académique. Il rapporte avec une liberté totale les libres propos échangés lors de ces fameuses « visites » que déconseille le règlement de l’Académie. Jamais un tel livre, profondément authentique, n’avait été écrit. Les élus se hâtent d’oublier et se taisent. Les battus réservent l’avenir. Mais ce livre est surtout l’occasion pour Isorni d’ouvrir au lecteur une extraordinaire galerie d’immortels, morts ou vivants : secrétaires perpétuels, cardinaux et ducs, écrivains, savants, philosophes, avocats. et les autres. Il n’y a plus de militaires. Et, dès lors qu’autour de sa candidature sa rallumait une querelle non académique, celle de la France, pétainisme et gaullisme, c’est une page de notre histoire qu’il a écrite au cours d’un récit passionné, admiratif, critique, parfois même comique ou cruel.