Christine Clerc
Dimanche 16 mars 1986 20 heures…
Dimanche 16 Mars 1986 20 heures – Histoire du 1er gouvernement de la cohabitation.
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Entre Chirac et Sarkozy, la chasse a commencé. En 2007, l’un des deux adversaires périra politiquement ! Bientôt trente ans ! Ruptures passionnelles, trêves temporaires, alliances de façade. En choisissant Balladur contre Chirac en 1995, Sarkozy a commis un crime impardonnable. Bernadette l’a dit un jour : ” Il a déjà planté une fois son poignard, il le refera. ” Dans cette lutte sans merci pour le pouvoir, tous les coups sont permis, même les plus tordus. Grâce à son ” hold-up ” sur la présidence de l’UMP, Sarkozy a marqué un point face au président, mais il n’a pas encore pris l’Elysée ! Même si la droite n’est pas assurée de remporter les élections en 2007, l’un des deux sera le candidat de l’actuelle majorité. Car, malgré son âge, rien ne dit que Chirac ne décidera pas de se représenter. A moins de trois ans de l’échéance de 2007, de nombreux obstacles pourraient s’opposer à l’irrésistible ascension du petit Nicolas, y compris ceux que Jacques Chirac ne manquera pas de dresser sur son chemin. D’autant que la division de la droite fait le jeu de la gauche…
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme “un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis” ? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres.
La guerre des trois
Ils sont trois. Un président de la République à bout de souffle, un Premier ministre fidèle jusqu’à l’absurde, un ministre de l’Intérieur hanté par la trahison. Le roi Lear, Néron et Brutus, depuis plus de dix ans, se livrent une guerre suicidaire pour la droite, devant les Français sidérés. Le 29 mai 2005, cette empoignade à la limite du combat de rue, où tous les coups sont permis, a pris des proportions ubuesques, dangereuses pour notre pays. Pendant que le “trio maléfique” et leurs sicaires multiplient les complots, la France s’enfonce dans la déprime. C’est cette guerre de l’ombre, dans les coulisses des cabinets ministériels et des officines, que raconte Serge Raffy. Affaire Clearstream, divorce et raccommodage avec Cécilia, accident cérébral du Président, émeutes de banlieue, crise du CPE, coups bas et coups de théâtre… Un thriller politique dans lequel la réalité dépasse la fiction.
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Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.

