Jeff Kinney
Double peine : Journal d’un dégonflé
Quelle pression sur les épaules de Greg ! Sa mère a décidé qu’il devait développer sa créativité et penser à son avenir… Terminé, les jeux vidéo et le pop-corn devant la télé avec les copains. Elle ne le lâchera pas. Heureusement, Halloween approche et Greg a une super idée : il va faire un film d’horreur avec son copain Robert. Sa mère cessera-t-elle de le harceler ? Rien n’est moins sûr, et ce film pourrait bien être la source de nouveaux ennuis.
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L’église verte
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette « église verte « , ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables… Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? Hymne vibrant à la nature – dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète – L'Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu'est-ce qu'un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
Deux femmes
Une jeune femme est retrouvée assassinée dans une chambre d’hôtel de Nice, sans papiers, sans passé, sans rien… Une autre femme, l’épouse d’un procureur adjoint de la République, s’amuse à mener l’enquête. Ne lui faut-il pas tromper son ennui, sinon tromper son mari ? Entre l’insolente jeunesse d’Olga et la distinction vernissée de Blandine, il y a Jean-Louis, scénariste, romancier, célibataire par indolence plus que par conviction, qui se laisse trop facilement séduire par l’une puis par l’autre. Les femmes ne mènent-elles pas toujours le bal, ou l’aventure ? Après Charles et Camille et La Comédie de Terracina. Frédéric Vitoux nous offre un roman policier sur fond de mafia russe et de faux tableaux, une comédie sentimentale où un homme peut en cacher un autre, une chronique de l’été 95 dans sa torpeur estivale. La Provence, l’île Saint-Louis, l’Italie sont autant de décors chers à l’auteur, qui invitent à un vrai suspense et à cette légère ébriété romanesque sans laquelle il n’est pas de bonheur littéraire.
Papon, un intrus dans la République
Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de la Gironde de 1942 à 1944, est le seul haut fonctionnaire de Vichy poursuivi devant une cour d’assise pour crimes contre l’humanité. Dans son ouvrage, Maurice Papon, un technocrate français dans la collaboration, Gérard Boulanger avait décrit le rôle de Papon dans la déportation des familles juives de Bordeaux. Dans Papon, un intrus dans la République, l’auteur raconte la reconversion instantanée d’un homme de Vichy en bras droit du commissaire de la République nommé par de Gaulle, puis son blanchiment. Il révèle comment, grâce à ses réseaux dans l’appareil d’État, à des certificats de complaisance, à des faux administratifs et au soutien gaulliste, par un véritable tour de passe-passe, Maurice Papon est baptisé « résistant ». Papon peut alors poursuivre une belle carrière sous la IVe et Ve République. Préfet de police de Paris pendant la guerre d’Algérie, il finit ministre de Giscard d’Estaing.
Accusé Chirac levez-vous !
« Depuis quatre décennies, Jacques Chirac avance sous la bannière de la duplicité : il nous trompe sur lui-même et se trompe sur la France. Son oeuvre porte un nom : le déclin français. » Pour l’auteur de ce livre, et pour bien des Français, le temps est venu de juger Jacques Chirac. Et le réquisitoire est sans appel. Tout ou presque est faillite dans ce bilan moral, politique, économique, social, institutionnel. Le tribunal de l’Histoire saluera cette longue carrière de conquérant du pouvoir mais condamnera ce président sans qualité. Sans ambition pour la France, Jacques Chirac ne s’est mis au service que de lui-même.