Anne Laude, Bertrand Mathieu, Didier Tabuteau
Droit de la santé : 2éme Edition
Un manuel complet sur ce vaste sujet qu’est le droit de la santé dont les règles s’inscrivent entre droit public et droit privé. Droit mixte donc, ce droit emprunte aux disciplines fondamentales du droit certains des principes qui le structurent, mais il est aussi riche de règles spécifiques, parfois dérogatoires, obéissant à une logique propre aux questions sanitaires. Le droit à la santé est aussi un droit particulier parce qu’il se rapporte à l’individu en tant que personne et à l’organisation sociale générale.
Vous aimerez aussi
Un désordre américain
11 septembre 2001: le divorce de Joyce et Marshall Harriman ressemble à une interminable guerre de tranchées où les protagonistes s’affrontent à coups d’avocats et d’injures bien senties. Ce matin-là, Marshall est en route pour son bureau situé au World Trade Center et Joyce doit prendre un avion à Newark. Face aux tours qui s’écroulent, chacun espère secrètement la mort de l’autre et s’en réjouit déjà. Il n’en est rien. Commence alors une guerre conjugale d’une violence inouïe mise en abyme avec une Amérique en plein conflit avec l’Irak, d’où personne ne sortira indemne. A travers cette comédie grinçante et noire, Ken Kalfus dépeint d’une plume subtile et acérée le désordre post-11 septembre, reflet d’un d’un pays déstabilisé et sans repères, comme jamais on n’a osé le faire jusqu’ici.
Et pourquoi pas Hollywood ?
Michel Malausséna, dans son précédent livre sorti en 2008, Les Animatueurs*. s’est livré, selon ses termes, à un « suicide professionnel ». Mais grâce au succès rencontré, il remue encore et se prend désormais pour un auteur. Déterminé à s’autodétruire, il réitère avec cette biographie de jeunesse : arrivée à Paris, recherche d’emploi dans le cinéma, ballade d’une piaule à l’autre, copains drogués et copains flics, films Z, films X pour parvenir finalement à rentrer à la télévision et à se faire une place respectable.
Est-ce ainsi que les femmes meurent ?
Catherine Kitty Genovese n'aurait pas dû sortir seule, ce soir de mars 1964, du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : «Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle.» On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d'une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n'est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l'indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.
Ma vie, mon oeuvre, mon scooter
« C’est un livre que j’ai longtemps mûri : l’idée m’en est venue quand j’avais trois ans et demi, pendant que mon père cassait des cailloux en Allemagne, du 9 au 16 novembre 1989. Simplement, pour le publier, j’ai attendu de savoir écrire et d’être légitime – parce que moi, je ne veux pas du soupçon. » J. S.

