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Yves Barou
Effervescences africaines – Artistes de Saint-Louis – Livre neuf
LIVRE NEUF – À Saint-Louis du Sénégal, une ville avec une géographie et une histoire hors du commun, la création fleurit à chaque coin de rue. De génération en génération s y transmet une culture, une atmosphère propice au geste inventif et à la beauté. La brousse n est pas loin et les percussions rythment le quotidien. Le fleuve charrie ombres et lumières en inondant le paysage d une riche palette de couleurs. Forte du métissage culturel, sa marque de fabrique, la ville de Saint-Louis est synonyme de poésie, d élégance, de tolérance et de créativité. Yves Barou, auteur d un premier livre de portraits d enfants du Sénégal, nous fait rencontrer, par la photographie et quelques mots glanés au cours de ses déambulations, quatre-vingt artistes ou artisans créateurs, des peintres et des sculpteurs mais aussi des stylistes et des graffeurs, ou encore des faux lions et des décorateurs de pirogues. Des personnages hauts en couleurs, attachants et rebelles, qui vont à l essentiel. Leurs mains, leurs regards, leurs rires, leurs mots nous parlent d eux, de leur travail et de leurs espoirs. Ces portraits, pleins d humanité, nous dévoilent des hommes et des femmes tournés vers l avenir, des artistes qui témoignent de l effervescence africaine.
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Saint-Pétersbourg
Longtemps considérée comme le rêve dément d'un impérieux autocrate, la « Venise du Nord », Saint-Pétersbourg, a été bâtie en 1703 par Pierre le Grand pour offrir à la Russie une fenêtre sur l'Europe. Elle a conservé cette identité particulière, mythique, qui fait d'elle l'une des plus belles et des plus séduisantes villes du monde. Saint Pétersbourg résonne encore des noms des grands maîtres russes modernes qui s'exprimèrent dans tous les domaines artistiques : la musique avec Stravinski, Prokofiev, Chostakovitch ; la littérature avec Akhmatova, Blok, Mandelstam, Nabokov et Brodsky ; la danse avec Diaghilev, Nijinski et Balanchine ; le théâtre avec Meyerhold ; la peinture avec Chagall et Malevitch. Et pourtant, jamais encore nul n'avait tenté de faire le portrait de cette culture cosmopolite si riche, si distinctive, dotée d'une si forte influence, ou de la ville qui l'a inspirée.
Le peuple migrateur
Tout au long de l’année, des millions d’oiseaux traversent les cieux du monde. Ils sont de toutes les espèces, de la minuscule hirondelle aux gigantesques albatros, des bernaches nonnettes aux pélicans, des guillemots de Troïl aux cigognes. Tous suivent des routes immuables, franchissent les océans et les montagnes, accomplissent d’inimaginables périples. Les voyages toujours recommencés de ce » peuple migrateur » marquent depuis des temps immémoriaux les changements de saison. Ils rythment le passage du temps et jusqu’à la vie des hommes eux-mêmes sur la terre. Rien ne parle aussi fort à notre imagination, à nos rêves d’espace et de liberté, que ces immenses migrations. Aucun projet humain n’est plus vieux que celui de suivre, d’un ciel à l’autre, d’un horizon à l’autre, ces merveilleux oiseaux. Les suivre mais aussi les comprendre, redécouvrir notre monde d’en haut, mieux connaître les lois qui régissent leurs vertigineux va-et-vient des antipodes… C’est ce rêve très ancien qu’a voulu réaliser l’équipe de cinéastes et d’ornithologues rassemblée par Jacques Perrin. Des années de préparation et de patience, le recours aux technologies les plus modernes, beaucoup de volonté et, surtout, d’esprit d’enfance ont été nécessaires à cette approche sans précédent du peuple migrateur. Une approche que restitue et raconte chaque page de ce livre. Jamais on n’avait pu ainsi montrer des oiseaux migrateurs. Jamais, il est vrai, on ne les avait approchés et suivis d’aussi près.
Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.
La Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal – Sauvegarde d’un chef d’œuvre en péril – Livre neuf
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LIVRE NEUF – La Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal a été construite en 1828. Elle constitue l’un des principaux monuments de cette île classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000, et sa restauration a été entreprise en 2018. L’occasion de dédier un ouvrage à son histoire, indissociable de celle de Saint-Louis, de sa bourgeoisie métisse et des fameuses signares, à l’origine de la construction de la ville. Un ouvrage illustré de plans et de photos anciennes, de plans et de photos du chantier actuel et de photos du bâtiment achevé après restauration.