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Yves Barou
Effervescences africaines – Artistes de Saint-Louis – Livre neuf
LIVRE NEUF – À Saint-Louis du Sénégal, une ville avec une géographie et une histoire hors du commun, la création fleurit à chaque coin de rue. De génération en génération s y transmet une culture, une atmosphère propice au geste inventif et à la beauté. La brousse n est pas loin et les percussions rythment le quotidien. Le fleuve charrie ombres et lumières en inondant le paysage d une riche palette de couleurs. Forte du métissage culturel, sa marque de fabrique, la ville de Saint-Louis est synonyme de poésie, d élégance, de tolérance et de créativité. Yves Barou, auteur d un premier livre de portraits d enfants du Sénégal, nous fait rencontrer, par la photographie et quelques mots glanés au cours de ses déambulations, quatre-vingt artistes ou artisans créateurs, des peintres et des sculpteurs mais aussi des stylistes et des graffeurs, ou encore des faux lions et des décorateurs de pirogues. Des personnages hauts en couleurs, attachants et rebelles, qui vont à l essentiel. Leurs mains, leurs regards, leurs rires, leurs mots nous parlent d eux, de leur travail et de leurs espoirs. Ces portraits, pleins d humanité, nous dévoilent des hommes et des femmes tournés vers l avenir, des artistes qui témoignent de l effervescence africaine.
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LIVRE NEUF – La Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal a été construite en 1828. Elle constitue l’un des principaux monuments de cette île classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000, et sa restauration a été entreprise en 2018. L’occasion de dédier un ouvrage à son histoire, indissociable de celle de Saint-Louis, de sa bourgeoisie métisse et des fameuses signares, à l’origine de la construction de la ville. Un ouvrage illustré de plans et de photos anciennes, de plans et de photos du chantier actuel et de photos du bâtiment achevé après restauration.
Saint-Pétersbourg
Longtemps considérée comme le rêve dément d'un impérieux autocrate, la « Venise du Nord », Saint-Pétersbourg, a été bâtie en 1703 par Pierre le Grand pour offrir à la Russie une fenêtre sur l'Europe. Elle a conservé cette identité particulière, mythique, qui fait d'elle l'une des plus belles et des plus séduisantes villes du monde. Saint Pétersbourg résonne encore des noms des grands maîtres russes modernes qui s'exprimèrent dans tous les domaines artistiques : la musique avec Stravinski, Prokofiev, Chostakovitch ; la littérature avec Akhmatova, Blok, Mandelstam, Nabokov et Brodsky ; la danse avec Diaghilev, Nijinski et Balanchine ; le théâtre avec Meyerhold ; la peinture avec Chagall et Malevitch. Et pourtant, jamais encore nul n'avait tenté de faire le portrait de cette culture cosmopolite si riche, si distinctive, dotée d'une si forte influence, ou de la ville qui l'a inspirée.
Kumpag Wàngalàng Wi (Jaar-Jaari TINTIN)
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LIVRE EN PARFAIT ETAT – Le secret de la Licorne en wolof – Il ne s’agit pas d’un énième dialecte wallon mais bien d’une langue parlée et écrite au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie. Au Sénégal, 45% de la population la pratique. Cette langue connait une expansion culturelle notamment en raison de son apparentée avec d’autres langues comme le lébou ou le saint louisien et de ses emprunts à d’autres langues. Pour l’écrit, le wolof utilise l’alphabet latin avec des particularités en raison de l’idiome wolof alors que dans le passé le wolof écrit utilisait l’alphabet arabe. La sortie de Tintin en wolof est une initiative due à l’ONG belge ATS Belgique qui a pour ce faire contacté Casterman. Cet album a été tiré à 3.000 exemplaires numérotés. C’est un travail collectif de plusieurs années qui a donné naissance au « Secret de la Licorne » en wolof, grâce à Serigne Diouf, ingénieur pédagogique, Awa Sene Sarr et Marie-Madeleine Diallo, auteures et comédiennes, et de nombreuses autres contributions sollicitées par internet. Le contrôle final a été réalisé par Jean-Léopold Diouf, grammairien et professeur à l’Université de Paris. Tous ont travaillé à titre bénévole.
Résumé : Dans cette aventure, Tintin accompagne le Capitaine Haddock sur les traces de son glorieux ancêtre, le chevalier François de Hadoque. Après avoir offert au Capitaine Haddock le modèle réduit d’un bateau qui se révèle être la réplique de celui de l’ancêtre du Capitaine, Tintin découvre dans le mât un parchemin mystérieux. C’est le début d’une folle course au trésor qui entraînera nos héros à la recherche d’autres indices afin de reconstituer une mystérieuse carte au trésor…
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.