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Lytton Strachey
Eminent Victorians
En Anglais – Eminent Victorians is a groundbreaking work of biography that raised the genre to the level of high art. It replaced reverence with skepticism and Strachey’s wit, iconoclasm, and narrative skill liberated the biographical enterprise. His portraits of Cardinal Manning, Florence Nightingale, Thomas Arnold, and General Gordon changed perceptions of the Victorians for a generation. Lytton Strachey’s biographical essays on four “eminent Victorians” dropped an explosive charge on Victorian England when the book was published in 1918.
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En Anglais – A beautifully written book about the life of the incredibly brilliant and gifted D.H. Lawrence. Highly recommend for anyone who wants to learn more of the man and read some of his most glorious writing.
Les fleurs de Tarbes ou la terreur dans les lettres
« L’auteur voudrait découvrir s’il n’existerait pas, des mots au sens et du langage brut à la pensée, des rapports réguliers et à proprement parler des lois – dont la littérature évidemment tirerait grand profit […] C’est à de telles lois en effet que se réfère ouvertement tout écrivain, sitôt qu’il juge et tranche […] Ainsi les linguistes et métaphysiciens ont-ils soutenu tantôt (avec les Rhétoriqueurs) que la pensée procédait des mots, tantôt (avec les Romantiques et Terroristes) les mots de la pensée – toutes opinions apparemment fondées sur les faits, patientes, savantes, et néanmoins si lâches et contradictoires qu’elles donnent un grand désir de les dépasser. L’art que j’imagine avouerait naïvement que l’on parle, et l’on écrit, pour se faire entendre. Il ajouterait qu’il n’est point d’obstacle à cette communion plus gênant qu’un certain souci des mots. Puis, qu’il est malaisé de persécuter ce souci une fois formé, quand il a pris allure de mythe ; mais qu’il est expédient au contraire de prendre les devants et l’empêcher de naître. »
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, “On achève bien les chevaux” est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
Duo
Au cours d’un séjour à la campagne, Michel découvre une liaison entre sa femme Alice, qu’il adore, et le trop séduisant Ambrogio. Liaison ancienne et semble-t-il terminée; mais le doute et la jalousie, quand ils s’emparent d’une âme, peuvent-ils lâcher prise à si bon compte ? Face à l’homme partagé entre la colère et le chagrin, Alice tente de conjurer la crise. Gomment faire comprendre à Michel ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas, lui faire sentir les nuances de l’émotion et de la sensualité féminines ? Habile à ménager des silences aussi éloquents que les mots, à éveiller le parfum d’une fleur ou la lumière d’un instant, la romancière de “Sido” et de “L’Ingénue libertine” nous dépeint une femme à la fois espiègle et grave, aimante, mais qui jusqu’au bout refusera de renoncer à elle-même.

