Martine Moriconi
En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime
Pauline et Guillaume, Elisabeth et Pierre, Benjamin, Olivier… Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l'aube de l'âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l'heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Elisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline… Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s'être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t'aime moi non plus » tous les deux, et ça s'est si mal terminé… Espérer contre l'évidence, les statistiques, les leçons du passé, bref la raison la plus élémentaire, que vingt-cinq ans plus tard les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets…