Han Suyin
…Et la pluie pour ma soif
Le feu couve dans le riche paradis malais, creuset des races du sud-est asiatique. La cruelle expérience de l’occupation japonaise a pris fin en 1945, mais les Britanniques, les « diables roux », ont remplacé les « diables jaunes ». Les mêmes hommes, formés en Chine communiste, qui ont entraîné la population à résister aux japonais continuent la lutte pour obtenir l’indépendance et harcèlent leurs frères malais afin qu’ils les ravitaillent dans la jungle. Le récit de Han Suyin se situe à cette heure cruciale où les « combattants de l’intérieur » multiplient les attentats contre un « pacificateur » anglais mal équipé pour comprendre un pays où règne une infinie diversité linguistique et raciale.
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
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