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Marion Thomas, Frank Endersby
Etonnantes histoires de la bible
Livre neuf – Tous les récits favoris de l’histoire sainte sont racontés ici, illustrés de jolies aquarelles : Noé et Jonas, Joseph et Daniel, Jésus et son Père, qui a tout inspiré… Les enfants y reviendront souvent !
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L’édit de Nantes – Réflexions pour un pluralisme religieux
Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.
The political ideas of St Thomas Aquinas
En Anglais – St. Thomas Aquinas, the chief spokesman of medieval scholasticism, was born at Aquino, a tiny place near Naples and from the name of the place he received the title Aquinas. But he is better known as Thomas and his thought is known to us as Thomism. He belonged to an aristocratic Italian family which had connections with European kings and emperors. In order to be a church father and to devote his life to the cause of Christianity and study he surrendered his title “Count.” He joined the Dominican Order at the age of nineteen and for this purpose he had to fight his family. He studied in Naples, Cologne and Paris and in the last mentioned place he delivered several lectures on philosophy and theology. At the age of forty- eight he died.
La vie de saint Paul – Tome III – L’homme qui devint Dieu
Saül, notre saint Paul, est exceptionnel à maints égards. II est le seul saint du calendrier qui ait participé à l’assassinat d’un autre, Étienne. Il est l’ « inventeur » de l’Église : ce sont ses missions qui ont fondé les premiers grands centres chrétiens à l’extérieur de Jérusalem. Mais ce n’est pas tout… Assurément, il était citoyen romain. Mais comme il se prétend également juif et qu’il était à l’époque impossible d’être officiellement juif et citoyen romain, car on ne pouvait à la fois adorer Jupiter et Jéhovah, il y a là un mystère. Et le mystère s’épaissit quand on apprend par les Actes que, lors de son arrestation, les Romains lui assignèrent une escorte extraordinaire, avec quatre cent soixante-dix archers et soldats. Ce n’étaient certes pas les honneurs qu’ils réservaient d’ordinaire à leurs prisonniers. Quel était donc le rang de Saül ? Pourquoi trois préfets romains le protègent-ils avec tant d’obstination? Autre mystère, mais non le dernier : il se dit originaire de Tarse; à l’examen encore, cela apparaît douteux, comme l’avait déjà relevé saint Jérôme au IVe siècle. Pourquoi Saül dissimule-t-il sa véritable origine ? Quelle est, entre autres mystères, la raison profonde de sa longue et violente querelle, ponctuée d’injures telles que « hypocrite » et « mauvais chrétien », avec les apôtres Pierre, Jacques le Mineur et Jean ?
La vérité de Qumrân
Aucune découverte archéologique suscité dans les temps modernes pareille vague d’intérêt comme les manuscrits de Qumrân, cet ensemble unique de manuscrits bibliques découverts dans les années 1940 autour de la Mer Morte. Ces textes à la forte teneur apocalyptique ont, à mesure qu’ils ont été traduits et révélés au public, éveillé l’imagination de tous. C’est une double histoire que raconte ici Neil Asher Silberman : celle d’un petit peuple de la province de Judée, dont la religion farouchement nationaliste, centrée sur le Temple, se voyait cruellement combattue par les Romains ; et celle de la découverte, puis de la traduction au compte-goutte des manuscrits, jusqu’à ce que le New York Times fasse sa « une » sur le scandale du monopole exercé par une coterie de soi-disant spécialistes.