Pierre Charon
Exercice de béton armé avec leurs solutions
Pour pouvoir conduire méthodiquement un calcul de béton armé et établir, à partir des résultats obtenus, des plans de ferraillage corrects, il ne suffit pas d’avoir lu les règlements et les traités de béton armé, il faut encore posséder un certain entrainement afin, d’une part, d’être capable d’appliquer sans hésitation les multiples règles qui ont du être édictées pour tenir compte de la nature complexe du matériau utilisé et, d’autre part, d’éviter les erreurs fréquentes chez les ingénieurs et les calculateurs non encore confirmés.
Vous aimerez aussi
Eminent Victorians
En Anglais – Eminent Victorians is a groundbreaking work of biography that raised the genre to the level of high art. It replaced reverence with skepticism and Strachey’s wit, iconoclasm, and narrative skill liberated the biographical enterprise. His portraits of Cardinal Manning, Florence Nightingale, Thomas Arnold, and General Gordon changed perceptions of the Victorians for a generation. Lytton Strachey’s biographical essays on four « eminent Victorians » dropped an explosive charge on Victorian England when the book was published in 1918.
Elle, Adrienne
Les incertitudes de la vie en Europe Centrale ont fait d’Ulric Muhlen, gentilhomme tchèque, un officier dans l’armée allemande. La seconde guerre mondiale et le déferlement nazi en feront un envahisseur peu convaincu puis un vainqueur sceptique. C’est à Paris, dans un de ces salons qui s’ouvraient aux Allemands et aux tenants de la politique de collaboration, qu’il rencontre Adrienne. Qui est cette femme ? Le saura-t-il jamais. Elle est belle, libre, indépendante, elle a un métier et son talent de couturière lui confère une grande renommée. Ulric l’aimera de passion. Mais jamais il ne parviendra à percer son mystère et c’est en vain qu’il tentera de la comprendre, en vain qu’il cherchera à reconstituer le passé de celle dont il subit l’envoûtement. Adrienne incarnera toujours la conquête impossible. Serge, le neveu d’Adrienne, en sait-il davantage ? Lui aussi éprouve pour elle un sentiment proche de l’amour.
Journal de prison
« Le Times » c’est le petit nom qu’Albertine donnait à son journal de prison. Ce journal se confond avec le temps lui-même, dont il essaie de tuer le désolant étirement. En 1959, date du présent texte, les « Lettres à Julien », publiées par ailleurs, sont une chronique (« potineuse », dit-elle) de la vie quotidienne – tentative pour en partager avec le destinataire les menus ou les graves événements. Le « Journal écrit pour elle-même, prend au contraire de la hauteur à l’égard des vicissitudes contingentes de tous les jours. Des pages entières, ou des passages brefs en sont repris, soit dans les romans qui la rendront plus tard célèbre, soit dans les « Lettres à Julien ». En quoi ce texte, dont le public a enfin connaissance, peut être regardé comme source et matrice de toute l’inspiration ultérieure. C’est dire son importance historique, indépendamment de l’exceptionnelle beauté d’une méditation où se révèle toute la maturité d’un écrivain qui possédait déjà, à vingt-deux ans, la pleine ,maturité de sa pensée et de son art.
L’ère des camps
Le système concentrationnaire s'enracine à la structure du XXe siècle. Dénoncé par ses victimes quand elles lui échappent, il l'est aussi par ceux qui brandissent cette dénonciation somme une arme politique contre des régimes réprouvés – mais pas comme le mal absolu. Implacablement le camp s'inscrit dans une sorte de logique de la démence humaine. A chaque découverte, les camps nazis, les camps d'Algérie, les camps soviétiques, de Grèce, du Sud Vietnam… la bonne conscience des « autres » s'exclame : « Comment est-ce possible ? ». Sub specie aeternitatis, c'est au nazisme qu'appartient le triste privilège d'avoir créé le système concentrationnaire et le système d'extermination les plus monstrueusement déments. Mais, en regard de cette terrifiante spécificité » hors concours » du camp nazi, ne peut-on redouter que la conscience universelle ne s'émousse ?