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Victoria Aveyard
Glass Sword
Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre. Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours. Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.
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Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.
Laisse parler les morts
« Si vous lisez cette lettre, c’est que je suis mort. » Incapable de détourner les yeux de la feuille qu’elle tient entre ses mains tremblantes, le docteur Samantha Owens peine à respirer. Ainsi, le dénommé Timothy Savage avait tout prévu : son meurtre imminent, une liste de suspects, et même de l’argent pour l’inciter elle, la médecin légiste, à résoudre le mystère de sa mort. Pourquoi ce parfait inconnu a-t-il fait appel à ses services ? D’après l’avocat qui s’occupe du testament de Savage, la mort de celui-ci a été classée comme un suicide, car il était considéré comme fou. Mais pourquoi aucune autopsie n’a-t-elle été réalisée ? Et que signifient ces étranges tatouages, qui recouvrent le corps du défunt ? Même si cette enquête menace de bouleverser le fragile équilibre de sa vie, Samantha le sait : elle ne peut prendre le risque de laisser un crime impuni. Et, lorsque l’avocat est retrouvé assassiné, elle le comprend aussitôt : elle pourrait bien être la prochaine sur la liste.
Trop vite
« Je ne me plains pas, j’explique. Je réfléchis – un petit peu. J’ai 24 ans, quand je me regarde dans une glace, je vois une fille jeune, mais derrière mon image, j’ai l’impression d’être beaucoup plus vieille. Ce que j’ai vécu, je veux le raconter. Dire enfin ma pensée, mon ressenti. Reprendre le contrôle de ma vie. Ces dernières années ressemblent à un petit roman d’aventures où on rit, où on pleure, où on aime et n’aime pas. J’ai fait tout ça à fond. Je ne crache pas dans la soupe, j’explique… Pour remercier ceux qui m’ont soutenue en espérant les divertir. Et être moins méprisée par les autres – si possible… »
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C’est l’histoire d’un restaurant populaire dans l’île Saint-Louis, où l’on prenait ses repas à même le marbre des tables et où la patronne présentait l’addition sur une ardoise. Son enseigne ne trompait pas : Au Rendez-vous des Mariniers… Au 33, quai d’Anjou, s’y donnèrent rendez-vous, de 1904 à 1953, les habitants du quartier, les patrons des péniches amarrées sur les berges et les blanchisseuses des bateaux-lavoirs tout proches… Nombre d’écrivains et d’artistes y trouvèrent aussi refuge et s’en firent souvent l’écho dans leurs œuvres – de Jean de la Ville de Mirmont à Picasso, de John Dos Passos à Pierre Drieu la Rochelle, d’Hemingway à Aragon, de Simenon à Blaise Cendrars, etc. Et c’est encore là que dînèrent, un soir de mars 1933, François Mauriac et Louis-Ferdinand Céline – une rencontre entre deux romanciers que tout opposait !

