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Charles Gordon
Great little sayings
» The wisdom of the wise and the experience of the ages are perpetuated by quatations. »
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La collection Brading
La délicieuse Miss Silver est comme d’habitude occuper à tricoter quand Lewis Brading vient lui rendre visite. L’homme est propriétaire d’une célèbre collection de bijoux, gardée dans une annexe qui semble inviolable. Mais Brading a tout de même peur, entre autres de son employé, un ancien faussaire. Maud Silver commence par lui refuser son aide… Mais elle est très vite rongée de remords quand la presse annonce le meurtre de Brading. Cette fois, la célèbre détective privée ne pourra résister à l’envie de faire la lumière sur cet assassinat. Inédit en France, ce roman permet au lecteur de plonger dans le curieux monde des collectionneurs.
Café noisette
Jordan Greene, jeune informaticien noir américain, quitte son sud natal pour rejoindre un géant du secteur à New York. Vite perdu dans les méandres de Manhattan, il commence à s’éloigner de sa petite amie J’nette. Surgit dans sa vie Kimberly, une jeune artiste peintre aux flamboyants cheveux rouges. Pour Jordan, qui affiche dans son bureau un portrait de Malcom X, être amoureux de Kimberly n’est pas simple : elle est blanche. En plus elle traîne un passé qu’elle voudrait garder secret… La famille et les amis de Jordan crient au scandale pendant qu’un long malentendu s’installe. Eric Jerome Dickey dépeint formidablement l’empire de la hâblerie et de la tchatche dans l’Amérique d’aujourd’hui. Café Noisette est un roman savoureux et provoquant ; l’histoire d’un amour difficile sur fond de construction d’une société multiculturelle. » Une comédie subtile et drôle sur la complexité américaine » USA Today.
Chirac – Père et fille
Loin de la jeune femme qui vantait avec candeur le grand cour de son père, Claude Chirac incarne aujourd’hui une conseillère-clé du Président. Du ton à adopter dans les médias à l’heure du coucher, la fille de Jacques Chirac régente en grande partie la vie de son père qu’elle compte conduire à une réélection en 2002. Pour y arriver, il faut selon Claude éviter à tout prix de se dire « de droite ». Mais la partie est loin d’être gagnée. Les Chirac, qui croyaient tenir la gauche avec le scandale des paillotes incendiées en Corse, doivent désormais à leur tour se méfier des révélations annoncées par Jospin, Séguin ou les Tiberi. Signés par deux journalistes forts d’une enquête sur le terrain, ces portraits incisifs alimentés de confidences inédites forment un véritable roman de la cohabitation.
Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.