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Charles Gordon
Great little sayings
» The wisdom of the wise and the experience of the ages are perpetuated by quatations. »
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Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
Le miraculé
Portrait intimiste de Jacques Chirac écrit par deux journalistes de l’hebdomadaire Marianne qui ont enquêté durant trois ans et qui ont recueilli de nombreux témoignages. Tente de percer les mystères entourant la personnalité du président et de l’homme politique, souvent raillé, mais qui en définitive a reconquis une partie de l’opinion publique.
Photo d’adieu
La diva Isabella Sommita n’en peut plus. Où qu’elle se trouve de par le monde, elle croise ce photographe qui s’ingénie à la provoquer pour mieux la fixer dans des poses ridicules qui s’étalent ensuite à la une des journaux. Ulcérée, craignant pour ses nerfs autant que pour sa carrière, la diva décide de faire appel au célèbre inspecteur principal Alleyn de Scotland Yard. Il s’envole pour la Nouvelle-Zélande, direction la villa de Waihoe Lodge où la diva séjourne. Malgré sa présence, les photos continuent, jusqu’à ce dernier cliché qu’on retrouve sur le corps de la diva, un couteau dans le coeur ! Qui pouvait bien lui en vouloir ainsi ? Faut-il chercher dans son passé de Sicilienne, dans son entourage ? La Néo-zélandaise Ngaio Marsh, contemporaine d’Agatha Christie, signe ici un roman fort agréable, au ton léger et très distrayant.
Il suffit d’une nuit
Une veuve, douce, jeune, belle, pauvre, des soupirants : un futur vice-roi des Indes, un vraiment mauvais sujet, un beau musicien famélique ; Florence, un suicide – l'auteur du Fil du rasoir ne lésine pas sur les poncifs du roman mondain 1930. Tout son art est d'entremêler avec un métier exemplaire de tels ingrédients et d'entraîner sans souffler le lecteur jusqu'à la dernière page. Du beau travail !