Jeanne Martinet
Guide de survie en société
Comment survivre à une gaffe monumentale, sauver les meubles lorsque vous êtes pris à mentir effrontément ou à ricaner au sujet de la grosse dame, là devant son mari, comment ne pas se liquéfier sur place quand vous échouez lamentablement à raconter une histoire censée être drôle ou que vous renversez votre verre sur la robe de la maîtresse de maison. Nous avons tous connu ces moments terribles où la terre s’arrête de tourner et où tous les regards se braquent sur vous, comme si vous étiez un effroyable crétin ce qui est faux ! Dans pareille situation, un seul moyen de s’en sortir : le mot d’esprit. Et ce livre en fourmille, proposant des centaines d’excuses toutes faites aux situations les plus embarrassantes de la vie en société. Ces 4 grands moments de solitude sont traités ici avec toute la distance et la savoureuse retenue de l’humour anglais.
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A trop fréquenter la littérature, il arrive qu’on tombe dedans. Lecteur invétéré, époux d’une écrivaine nantie d’un petit renom, architecte en rupture de plans, le héros de ce premier roman n’est pas avare de confidences sur son grand projet : écrire un livre, lui aussi. Mais son écran d’ordinateur ne se remplit que d’images qui ralentissent son travail tout en accélérant son flux sanguin…Les affres de la création deviennent de terribles compagnons dont on se distrait d’un poignet actif. Alors, le jour où par ennui ou par dépit, notre homme commet l’incorrection de parcourir le journal intime de sa femme, il en est puni par une découverte qui porte un nom : Léon, et par une révélation : c’est un amant hors normes. Affolé, vexé mais stimulé, il se lance dans une enquête qui a tout d’une quête : pourquoi chez lui sexualité et littérature sont-elles autant liées ? Cet amateur de théories cocasses s’épanche et nous entraîne, l’air de rien, dans la dernière des grandes aventures : celle qui mène à soi.
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