- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Haagar
Jean-Pierre Renaud
Haagar
Ce récit présente une expérience limite des espaces a sphériques. Précipité d’une topologie lacanienne le système spatial et poétique institué ouvre à chacun ses emblaves : pratique de ceux qui s’emblent au bord du trou, et bravent sans détour l’accroche du corps à sa langue, réseaux de densités variées, décollement du leurre, abra-sion du sens, en intension ou extension selon les nécessités du vortex. Le style traverse les épisodes avec une sensualité de crampe nocturne, le ravissement direct subvertit toute tentative de savoir. Reste Haagar seul, sans psychologie ni réalité.
Vous aimerez aussi
Chirac, réveille-toi !
Pourquoi, depuis le jour de son élection, Chirac s’est-il trompé si souvent ? Et pourquoi, malgré tout, reste-t-il aussi populaire, haut dans les sondages et confiant dans son avenir ? Après la dissolution de 1997, les volte-face, une cohabitation trop douce – disent certains -, les cafouillages du RPR sans parler de la mairie de Paris, les Français, bien que surpris par leur président, l’aiment encore. Est-il un phénomène ou un rempart contre une gauche démodée ? Dans un pamphlet sévère et ironique, amical et sagace, un brillant polémiste de la vie politique française répond à LA question de 2002.
De carnets de campagne
Des municipales du mois de mars 2001, tout le monde retiendra que la droite a perdu la mairie de la capitale au profit d’un socialiste, Bertrand Delanoë. Comment cela a-t-il été rendu possible, après des lustres d’un pouvoir sans partage ? Bernard Bled, secrétaire général de la Ville de Paris sous Jean Tiberi (après avoir servi son prédécesseur Jacques Chirac), a vécu cette bataille en coulisses et l’a retracée au jour le jour, dans ses péripéties et rebondissements, sans esprit revanchard ni langue de bois. Ambitions forcenées, tractations, trahisons, traquenards sans vergogne ont évidemment concouru à cette défaite annoncée, tandis que les juges campaient aux portes de l’Elysée ou de l’Hôtel de Ville. Et la machine infernale de la désunion a poussé tibéristes et séguinistes à s’affronter jusqu’au bout sur le champ de ruines de leur duel fratricide, dont toute l’épopée est ici crûment restituée.
Froid comme la tombe
Une fugueuse de seize ans identifiée sur un site porno, lié à une gros bonnet de la drogue, qui n’est autre que la fille d’un des pontes de la police britannique. Un détonnant cocktail à base de sexe, corruption, trafic de stupéfiants et crimes, qui fait les délices de la presse à scandales. Un homme, l’inspecteur Banks, face à une affaire scabreuse dont l’élucidation risque d’anéantir une famille que tout le monde croyait honorable. Le meilleur suspense de Peter Robinson, Grand Prix de Littérature policière 2001 pour Saison sèche.
Le Vol du Mirétoiles
Où s’achève le périple d’Alexa, la petite fille promise à un fabuleux destin. À la fin du volume précédent, on a laissé Alexa, en compagnie de son ami Yipes, à bord du Warwick Beacon. Roland Warwold, le capitaine, les emmène vers les Cinq Piliers de Pierre, royaume des Enfants Perdus. Ces enfants , on s’en souvient, ont été sauvés par Armon, le bon géant, des griffes d’Abaddon, l’esprit du mal. Abaddon que l’on croyait détruit. Or, il s’est mué en un gigantesque monstre marin. Alors que le Warwick Beacon approche des Cinq Piliers de Pierre, le monstre attaque, le bateau coule. Quand Alexa reprend connaissance, elle se croit seule au monde, sans espoir de regagner un jour la Terre d’Elyon. Si les habitants des Piliers de Pierre l’ont sauvée, elle subit leur animosité : n’a-t-elle pas attiré un monstre dans son sillage ? N’est-elle pas responsable de la mort de Roland, qui veillait sur cette communauté ? Pourtant, Alexa se fait de nouveaux amis.