Giuseppe Verdi, Antonio Garcia Gutiérrez
Il Trovatore
Il trovatore (en français : Le Trouvère1) est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Salvatore Cammarano et Leone Emanuele Bardare, d’après le drame espagnol El Trovador (1836) d’Antonio García Gutiérrez. Il fut créé au Teatro Apollo de Rome le 19 janvier 1853, puis représenté à Paris, au Théâtre-Italien, dans sa version originale, le 23 décembre 1854.
En 1856 Verdi remania l’œuvre pour l’adapter à la forme du « grand opéra » exigée par l’Opéra de Paris, où elle fut représentée, le 12 janvier 1857, sous le titre Le Trouvère. Le livret avait été traduit en français par Émilien Pacini.
Vous aimerez aussi
L’île des morts
Un château victorien bâti sur une île: c’est là qu’un riche excentrique a convié quelques amis pour le week-end. Au programme des réjouissances, une pièce de théâtre montée par une troupe d’amateurs. Mais quelqu’un trouble la fête, se livrant à de macabres plaisanteries aux dépens des invités. La mort rôde autour de l’île. La terreur s’installe. Cordélia Gray, la jeune détective de La Proie pour l’ombre, joue les gardes du corps et observe d’un oeil attentif ces convives dont les bonnes manières dissimulent des vices inavouables. Energique, intuitive, elle dénoue un à un les fils de cette toile d’araignée criminelle. Avec L’Ile des morts, P.D. James mérite plus que jamais son titre de « reine du crime ». Dans ce roman subtil, la férocité, l’humour et le théâtre élisabéthain se mêlent de façon inimitable.
Quid 1985
Le Quid est un ouvrage encyclopédique français en un seul volume à parution annuelle, de 1963 à 2007, qui avait l'ambition de rassembler sous une forme très condensée, souvent en style télégraphique et avec maintes abréviations, le maximum d'informations chiffrées sur les faits les plus variés. Il était divisé en plusieurs grandes rubriques (personnalités, médecine, arts, États et territoires, vie quotidienne, sports, etc.) qui n'étaient généralement pas disposées dans le même ordre d'une année sur l'autre. Créé par Dominique Frémy en 1963, les auteurs en étaient Dominique et Michèle Frémy. Son premier slogan, « Tout sur tout… et un peu plus que tout », a été remplacé par « Tout sur tout… tout de suite. »
Maria Vandamme
Voici l’histoire d’une femme et d’un amour, et aussi l’histoire d’un peuple. Au temps des crinolines, alors que surgissent les somptueux grands magasins et les immenses usines qui annoncent l’entrée de la France dans une ère nouvelle, Maria Vandamme, jeune femme du Nord, belle et ardente, qui compte pour rien, aspire à devenir quelqu’un. Habitée de la passion de comprendre le monde, d’être heureuse et d’aimer, elle sera entraînée, de Lille en 1862 à Versailles au temps de la Commune, dans un tourbillon d’aventures. Autour d’elle, des personnages superbes et attachants forment une vivante fresque, animent ce beau et grand roman qui a obtenu le prix Interallié 1983.
Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.