Michel Levasseur
Initiation à la comptabilité générale et à l’analyse financière
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Orient-Express
Plus que tous les paquebots de toutes les mers, plus que les plus fastueuses Rolls ou que les plus casse-gueule des avions du monde, plus encore que tous les autres trains du monde, l’Orient-Express constitue un mythe. Un mythe avec son cortège de déesses et de demi-dieux qui sont espionnes de haut vol, princes russes et aventuriers de tout poil. Avec ses cohortes de conducteurs, voituriers, sleepings, avec ou sans madone. Et c’est sur ce mythe-là que Pierre-Jean Remy a voulu écrire. Mais comme l’amour, l’aventure et les belles étrangères sont inséparables de l’histoire de l’Orient-Express telle que nous nous plaisons à nous la raconter, ce sont six portraits de femme que Pierre-Jean Remy a tracés. Six images qui sont devenues une seule histoire en même temps qu’une somptueuse machine à faire rêver… L’Europe et ses trains de luxe entre 1914 et 1939. D’une guerre à l’autre, l’amour, l’aventure et la mort.
Une affaire intime
« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa jeune femme, Laure, il n’imagine pas que son existence entière va basculer. Il est seul. Il s’installe dans une ville du sud de la France, au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime mais rien ne trouble l’apparence tranquille de cette ville de plaisir. Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette disponibilité qu’offre la solitude, cette curiosité d’étranger. Il vit sa double passion celle de l’homme qui perd une femme, celle du témoin qui veut connaître et dire la vérité… »
Qu’on lui jette la première pierre
« … Quand on tournait les yeux vers les murs, le regard s'arrêtait. Tout s'arrêtait aux murs. Les murs n'étaient éloignés du bâtiment où se trouvait le dortoir que de cinq mètres. Je pensais alors que la liberté était là, à cinq mètres. Cinq mètres et vingt ans. »
Le lendemain, elle était souriante …
Simone Signoret ne sait pas écrire. Du moins le croit-elle. Elle raconte sa douloureuse expérience de l’écriture, celle de La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, dans un récit introspectif, sensible, tour à tour amer et exalté de sa vie de femme, d’actrice. Le personnage public s’efface, et derrière les anecdotes de tournage, les souvenirs de guerre, s’entend la voix unique d’une comédienne devenue écrivain. Simone Signoret, de son vrai nom Kaminker, est née en 1921. Figure mythique du cinéma, elle a notamment joué dans Casque d’or et Les Diaboliques. « Oscarisée », « Césarisée », « Awardisée », elle fut la vedette française la plus récompensée du XXe siècle. « C’était une reine. Elle a sorti la France de ses gonds, elle l’a faite internationale. » Marguerite Duras