Charlaine Harris
Interlude mortel
« La première fois que l’on m’a demandé d’écrire une nouvelle autour de mon héroïne Sookie Stackhouse, je n’étais pas sûre d’ y parvenir. La vie de Sookie, son histoire, sont si complexes que j’ignorais si j’étais capable de créer une fiction courte mais cohérente qui lui rende justice. Je me suis bien amusée à écrire ces histoires. Certaines sont totalement joyeuses, d’autres plus sérieuses, mais elles éclairent toutes une petite facette de la vie de Sookie que je n’ai pas rapportée dans les romans. J’espère que vous éprouverez autant de plaisir à les lire que moi à les écrire. »
Vous aimerez aussi
Le sortilège malais
Le Sortilège malais est un recueil de six nouvelles de William Somerset Maugham publié en 1926. « Faut-il laisser les bouquins de Somerset Maugham dans les bibliothèques de nos grand-mères entre Daphné Du Maurier et Agatha Christie ? Témoins de la défense : Graham Greene, tôt persuadé de son génie, Virginia Woolf et Cyril Connolly qui s'étonnait de l'accueil sévère de la critique compte tenu du plaisir sans mélange qu'on prend à le lire. Osons goûter les histoires surannées de ce disciple affiché de Maupassant et de Jules Renard, de ce conteur caustique qui avouait n'avoir jamais été patient à l'égard des écrivains qui exigent un effort pour percer leurs intentions. »
Le rosier de Madame Husson
Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent. Un rosier peut en cacher un autre. La première qualité de ce livre est de mystifier le lecteur: il y a du piquant dans le titre, mais il ne vient pas de l'arbuste qu'on croit. Dans cette savoureuse histoire de chasteté récompensée, le rosier est un garçon et la fleur est d'oranger. Un beau charivari auquel Mme Husson et les habitants de Gisors assistent éberlués. Le projet de la respectable dame est des plus louables: honorer la continence, célébrer la tempérance est bien. L'ennui est que la réalisation n'est pas à la hauteur de l'espoir. En voulant magnifier les vertus gardiennes de l'ordre social, la trouvaille de Mme Husson provoque un désordre. Mieux que d'autres livres de Maupassant, ce recueil de contes se gausse ainsi de toutes les tentatives faites pour sauvegarder les apparences de la vertu.
Laisse flotter les rubans
Notre mémoire est plus riche que nous ne le croyons. A condition de « laisser flotter les rubans » du souvenir, elle nous ouvre un champ infini d’émotions et de sentiments. Un mot d’un être cher, qui revient à l’esprit, une rencontre qui n’a pas eu de suite, une scène à laquelle on a été mêlé sans la comprendre, un remords qui soudain vous assaille… Ces infimes détails de la vie disent bien souvent, mieux que les grands faits marquants, notre vérité et celle des êtres qui nous entourent. L’auteur de Pourquoi la Grèce ? et du Trésor des savoirs oubliés, en une quinzaine de brefs récits merveilleusement ciselés, nous le fait découvrir avec autant de subtilité que d’humanité généreuse.
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.