Majuro Kanane, Sousou Sakakibara
J’ai envie de te tuer…
Majuro Kaname est scénariste de manga. « I Love You, So I Kill You » (Konya wa Tsuki ga Kirei Desu ga, Toriaezu Shi ne, 2015) est sa première œuvre.
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Little Caesar
Cesare «Rico» Bandelli, petit truand violent, narcissique et buveur de lait, a pris la place de Sam Vettori, puissant chef d’un gang italien de Chicago. Bientôt, le fils d’immigrés ivre de pouvoir et de reconnaissance agrandit son territoire en faisant main basse sur la contrebande d’alcool, le jeu et la prostitution dans tous les secteurs de la ville. Rien ne lui résiste, sauf un policier irlandais décidé à lui faire payer la mort d’un de ses collègues à l’occasion d’un hold-up qui tourne mal.
L’originalité de Little Caesar, en 1928, c’est que l’action y est décrite du point de vue des criminels. Du jamais-vu. Le roman de gangsters est né.
De beaux restes
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De beaux restes, histoire d’une bande de septuagénaires qui ne se sont pas sentis vieillir, évoque sur un ton léger la merveilleuse aventure des amitiés au long cours, les non-dits qui les accompagnent invariablement, le temps qui passe, ce qu’on en a fait, et cet incroyable élan qui nous porte, en dépit de tout.
Avec un poignard
Miné par les déceptions amoureuses et filiales, un homme décide d’aller se perdre à Las Vegas. Entre les amants, les rencontres anonymes et la consommation de substances diverses, il s’abandonne à la bête qui sommeille en lui. Des mois plus tard, on le retrouve à Berlin, où il tente de comprendre la brutalité qui l’habite et l’engourdissement général qu’il ressent. Récit de l’intime et de la violence, «Avec un poignard» porte sur les relations factices, la mémoire et le deuil. C’est aussi un roman qui laisse parler la colère. Celle d’un fils envers un père fuyant depuis toujours, absent, ailleurs.
Nos résiliences
» Notre vie avait-elle irrémédiablement basculé ? Ne serait-elle plus jamais comme avant ? Étrange, cette notion d’avant et d’après. Je sentais que nous venions de perdre quelque chose d’essentiel. Aucune projection dans l’avenir. Aucun espoir. Rien. Le vide. Une ombre planait désormais sur notre vie. Et j’avais peur. Mais cette peur, je devais la canaliser, l’étouffer, l’éloigner, je ne pouvais me permettre de me laisser engloutir. »
Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?