Jacques Vergès
« J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans »
J’ai connu la faim, le froid, la peur, la trahison. Jamais je n’ai été seul, car j’erre sans cesse à travers mes souvenirs comme à travers une forêt enchantée. Des morts revivent pour moi seul. Me voici dans un palais, face à un roi, à un président, à un secrétaire général. Me voilà dans un taudis avec un hors-la-loi. Toujours, ces voyages se terminent dans une prison. Je suis cet homme qui salue toujours le malheur. Comme ma profession m’en fournit l’occasion, il n’en est pas, pour moi, de plus belle.
Vous aimerez aussi
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
La nuit de l’Iceberg
C'était le plus grand paquebot du monde. Le plus beau, le plus luxueux. On le croyait insubmersible. On l'avait baptisé Titanic. Ida est parmi les passagers. Épouse d'un riche médecin de Londres, elle rêve d'une nouvelle vie. Elle va rencontrer l'amour fou. Fagin est un homme d'équipage. Grandi dans les bas-fonds de Londres, il a eu la chance d'être recruté sur le fabuleux bâtiment. Des dizaines d'autres existences se côtoient et se croisent dans les coursives, les salons, sur les passerelles, au fond des soutes… Toutes seront emportées par la tragédie. Une tragédie que nous suivons minute par minute, au fil d'une extraordinaire reconstitution de ce fait divers devenu un des grands mythes tragiques de notre siècle.
Captive du temps
Brillante étudiante en histoire, Alexandra fait un jour une rencontre troublante avec un fantôme. Tout commence par la visite d’un musée de Boston et la découverte d’un portrait. Celui de Xavier Blackwell, dernier descendant d’une célèbre famille d’armateurs. Une silhouette élancée mais tout en muscle, de longs cheveux noirs, un regard pénétrant. C’est sans doute l’homme le plus séduisant qu’elle ait jamais vu. Un seul ennui : il est mort en… 1804 ! Dans des circonstances étranges : il a été exécuté par le sultan de Tripoli dont il avait enlevé la belle-fille. Est-ce l’ombre de Xavier qui vient désormais hanter les nuits d’Alexandra ? Oui, ces mains invisibles qui couvrent son corps de caresses brûlantes ne peuvent être que les siennes… Abandonnant tout, la jeune fille part pour Tripoli. Sur les traces de l’homme qui vécut deux siècles avant elle !
Défense d’Aimer
Flora, Pierre. Elle est peintre, lui homme politique. Entre eux, de brefs moments, des étreintes passionnées. Et rien de plus. Surtout pas « je t'aime » Cela, Pierre n'en veut pas. Il advient pourtant que Flora se rebelle contre cette défense d'aimer. Elle est prête à tout comprendre, à admettre sa vie conjugale, les impératifs de sa carrière. Elle voudrait seulement partager davantage. Comment le lui dire ? Pourquoi chez l'homme cette peur des sentiments ? Pour le défier, pour se défier, Flora se jette dans les bras d'un autre… En un récit serré, économe, épris de l'essentiel, la romancière de La Maison de jade et La Maîtresse de mon mari dépeint les férocités et les vertiges de la passion.