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Collectif
Journal d’un bourgeois de Paris
Ce journal a été tenu entre 1405 et 1449 par un Parisien, sans doute un chanoine de Notre-Dame et un membre de l’Université. Vivant, alerte, souvent saisissant, il offre un précieux témoignage sur la vie quotidienne et les mouvements d’opinion à Paris à la fin de la guerre de Cent Ans, au temps des affrontements entre Armagnacs et Bourguignons, au temps de Jeanne d’Arc. Publié intégralement pour la première fois depuis plus d’un siècle, ce texte, écrit dans une langue facile, n’est pas traduit, mais la graphie en est modernisée et il est accompagné de notes très nombreuses dues à l’une des meilleures historiennes de cette période.
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Monsieur le préfet de police, je vous préviens qu’un crime sera commis demain dans le XVIIème arrondissement. Signé : Le Furet. Des lettres de ce genre, la police en reçoit des dizaines. Elles échouent dans la corbeille à papiers et on n’en parle plus. A moins que… A moins qu’un assassinat ne soit effectivement commis dans le XVIIème arrondissement… Simple coïncidence ? Peut-être… Un crime est si vite arrivé… Pourtant, lorsque le Furet récidive, sa lettre est examinée d’un peu plus près. Cette fois, c’est le XVIème qui est visé. Et cette fois encore, le Furet a vu juste. Trop bien informé pour être honnête, le Furet. Il faut le coincer avant que la population de la capitale ne soit décimée…
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Fils d’un professeur de collège méprisé et d’une paysanne bornée, jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n’a pas le temps le matin, c’est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l’insurrection de la Commune, Jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé. La langue de jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant l’histoire de jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c’est celle des mal-aimés de tous les temps.
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« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire le mot de « Mon ange » sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, – si elles sont des anges, c'est comme lui, – la tête en bas, le… reste en haut ! » – Il fallut près de vingt-cinq ans à Barbey pour le voir paraître : il y travaillait déjà en 1850. À la fin de la Commune, Barbey revint en Normandie. Il y acheva le livre en 1873.

