Philippe Alexandre, Béatrix de l'Aunont
La dame à la cassette
Depuis qu’elle a été sacrée par les juges et les journalistes trésorière occulte du RPR, l’Élysée tremble. Et si elle venait à parler, à révéler tous les secrets noirs et or dont elle a été dépositaire pendant une douzaine d’années ?… Jusqu’ici, bravement, Louise-Yvonne Casetta, surnommée « la Cassette », est restée obstinément muette. Son silence lui a coûté cher. Mais elle n’est pas la seule à avoir payé pour les ténors de la politique. Les chefs d’entreprise aussi sont sur le banc des accusés, héros mortifiés de cette saga des boucs émissaires.Au-delà de cette enquête dans les ténèbres de la démocratie se pose la question : les partis, aujourd’hui richement dotés par les contribuables, ont-ils renoncé à leurs douteuses pratiques? N’est-ce pas toujours comme avant ? Mieux qu’avant ?
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Conversation avec Bernadette Chirac
Format poche – « J'aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu'ils comprennent que j'ai tenté d'être utile aux autres ». Car, attention, Bernadette Chirac n'est pas l'ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu'on se le dise. Elle est une femme d'action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire (sa fondation, l'opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France…) et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler… et pour mieux faire connaître la femme qu'elle est réellement, loin de l'image distanciée et timide qu'en ont fabriquée les médias.
L’Algérie de Gaulle et l’armée
La tragédie vécue par l'armée, les rapports de celle-ci avec le général De Gaulle après son accession au pouvoir en 1958, les rapports entre l'armée et la population, tout est décrit avec un constant souci de l'histoire. et pour finir, « La fronde des généraux », on assiste à leur procès, on suit leurs années de captivité jusqu'à leur retour à la vie civile.
Notre homme à la Maison-Blanche
Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.
Olivier Besancenot ou la révolution en recommandé
La révolte gronde. La Bourse s'effondre et le capitalisme est en crise.La gauche et la droite se morfondent. Seuls l'extrême gauche et son porte-parole Olivier Besancenot prévoient le « grand soir ». Le jeune manifestant antiraciste de Nanterre a déjà été candidat à deux reprises aux présidentielles sous les couleurs de la Ligue communiste révolutionnaire. À 34 ans, l'éternel travailleur à vélo d'une France convertie à l'économie de marché milite avec brio et en appelle à la mobilisation autour de son nouveau parti révolutionnaire et anticapitaliste. Entre la radicalité d'une « bonne vieille révolution » et la chimère démocratique d'une participation ouvrière à un gouvernement, le trotskisme à visage humain s'impatiente.Depuis le divan rouge de « Vivement dimanche », Olivier Besancenot, plus populaire que jamais, ne manque pas de susciter curiosité, admiration mais surtout interrogations sur l'avenir de l'idéal communiste au XXIe siècle.