Philippe Alexandre, Béatrix de l'Aulnoit
La dame des 35 heures
Un ouvrage polémique sur Martine Aubry, figure politique adorée des français, dont le nom est indissociable du passage à la loi sur les 35 heures. Pamphlet pour les uns, réquisitoire argumenté pour les autres, le livre de Philippe Alexandre, éditorialiste à BFM et ancienne star de RTL, et de Béatrix de l’Aulnoit, grand reporter à Cosmopolitan, dresse un portrait au vitriol de la fille de Jacques Delors, décrite doublement comme une fille à papa qui n’a fait que se servir des idées de l’ancien président de la Commission européenne et comme une arriviste forcenée. Au lecteur de se faire une idée sur celle qui deviendra peut-être un jour la première femme président de la République.
Vous aimerez aussi
Dans le secret des princes
Cet homme, vous ne l’avez pas souvent vu ni entendu. « Ce ne sont pourtant ni la lumière ni la verve qui lui font défaut. Il a longtemps exercé l’une des plus cruciales et des plus mystérieuses charges de l’État : Alexandre de Marenches a dirigé pendant près de onze ans les services secrets français, sous deux présidents, Pompidou et Giscard d’Estaing. Ses interlocuteurs d’aujourd’hui sont les présidents, les rois et les puissants qu’il accepte de conseiller. » Cette femme, tout le monde la connaît : c’est Christine Ockrent. Séduite par ce personnage hors du commun, elle a réussi à le faire parler. Ce livre n’est donc pas plus une enquête qu’un interrogatoire : c’est un dialogue entre une grande professionnelle du journalisme et un grand professionnel du Renseignement.
Alain Juppé ou la tentation du pouvoir
Le pouvoir n'est plus une tentation mais une réalité pour Alain Juppé : le voilà Premier ministre et héritier de Chaban à Bordeaux en même temps que dirigeant du principal parti français, après avoir été encensé par Mitterrand et Giscard pour ses qualités intellectuelles. La biographie manquait; deux journalistes, l'un de France 2, l'autre de RTL, s'en sont chargés. Ils retracent sans surprise, mais malheureusement sans impertinence, les étapes de l'ascension programmée d'un jeune technocrate arrivé un peu par hasard au cabinet de Chirac à Matignon en 1976, qui lorgne en s'en cachant à peine l'Elysée pour 2002. Cette biographie est aussi le portrait d'un animal politique un peu moins froid qu'il n'en a l'air.
La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.