Françoise Rey
La femme de papier
Renvoyée à sa plume après une fulgurante et torride liaison, une femme écrit à son amant. « Le cœur tendre, le ventre désœuvré », elle effeuille l’album de leurs souvenirs, de leurs folies. Avec les vrais mots de l’impudeur, elle invite le lecteur éberlué à la suivre dans un voyage mouvementé au bout de la sensualité… De son compagnon, nous ne connaîtrons que deux couleurs : le jaune de ses yeux et le vert de son pull… Mais nous découvrirons vite ses caprices et ses fantasmes auxquels elle se soumet, tout en laissant parler son propre corps. Jamais une femme n’est allée aussi loin dans l’évocation de sa vie érotique. Cela donne un roman libertin, une histoire de corps qui viendra mourir dans les profondeurs du cœur !
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L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.
Seules les larmes seront comptées
Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
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