Goldoni
La Locandiera/Les Rustres
Je n’ai peint nulle part ailleurs une femme plus séduisante, plus dangereuse que celle-ci » déclare Goldoni au sujet de la belle aubergiste Mirandoline, héroïne de la Locandiera (1752). Mais cette femme d’esprit pourrait bien perdre quelques plumes en cherchant à se venger de l’arrogance d’un chevalier misogyne… Faire rire par le ridicule, voilà la visée du dramaturge dans Les Rustres (1760), satire de la bourgeoisie commerçante vénitienne.
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Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand – un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov… l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme, l’inaction et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence.
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