George Sand
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
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Le désert de Bièvres
En janvier 1907, Justin Weill décide — avec l’aide de son ami d’enfance Laurent Pasquier, qui met entre parenthèses ses études de médecine, Jean-Paul Sénac un jeune poète talentueux, Armand Larseneur un musicien, Bernard Jusserand un philosophe, Testevel un correcteur de journaux, Raoul Brénugat un peintre — de fonder une communauté d’intellectuels qui travailleraient à mi-temps dans l’imprimerie (avec l’aide technique du dévoué Jules Picquenart, un maître imprimeur) pour le bien de tous et pour apporter les ressources nécessaires à la vie du groupe, puis vaqueraient librement à leurs spécialités et œuvres créatrices. Le groupe, avec l’aide d’un mécène, le marquis de Fonfreyde, qui veut éditer ses livres, loue une vaste maison à Bièvres dans le sud de Paris et nomme la communauté « Le Désert ». Petit à petit, les tensions apparaissent entre les jeunes gens et les rêves de fraternité et d’humanisme s’évanouissent au fil des mois qui passent.
Les Maîtres
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Comme le temps passe
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